La plupart des partis politiques, des blocs parlementaires et des représentants de la société civile ont condamné les abus de l'IVD, sous la présidence de Sihem Ben Sedrine, qui est en train de bafouer la législation et de faire fi de la décision du pouvoir législatif de mettre un terme à la mission de l'Instance. Le bloc parlementaire Nidaa Tounes, s'est joint, ce jour à la longue listes des formations qui ont condamné les agissements de la présidente de l'IVD. Celle-ci remet en question des décisions et des jugements judiciaires et ordonne la reprise des procès de certaines personnalités de l'ancien régime, bien que la justice les ait déjà blanchi, lors de procès en règle, tenus après 2011, soit, par la justice « indépendante et juste » de l'après révolution. Les communiqués condamnant les agissements de l'IVD, qui ressemblent à des règlements de compte se sont, dernièrement, multipliés, notamment, suite à la décision de juger une seconde fois, l'ancien ministre de l'intérieur de Ben Ali, Ahmed Friâa, pour des faits pour lesquels il a été acquitté par la justice. Le communiqué du bloc parlementaire Nidaa Tounes, notamment, en appelle au sens de la responsabilité et de nationalisme des représentants du peuple, pour mettre un terme à ces pratiques qui mettent en jeu tout le processus de la justice transitionnelle et les appelle à adopter une loi pour mettre un terme à ces initiatives personnelles, et à instaurer un vrai processus de justice transitionnelle, qui a pour but d'assurer la réconciliation nationale. Le communiqué a appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités, puisqu'il s'est rendu complice des dépassements de l'IVD, en signant une convention de prolongement de la mission de la présidente de l'IVD par un ministre du cabinet de Youssef Chahed, après la fin officielle décidée par l'ARP de l'action de cette Instance.