Le président de la République, Béji Caïed Essebsi, a donné une allocution, en marge de son inauguration, au musée du Bardo, ce lundi, d'une exposition en rapport avec la révolution du 14 janvier 2011. « La révolution a été spontanée conduite par des jeunes non encadrés ». Il a ajouté qu'il reconnait qu'il n'a pas participé à la révolution de 2011, mais il juge qu'il a contribué à éviter au pays de sombrer dans un bain de sang. En énumérant les acquis de la révolution, BCE a mis l'accent sur l'importance de l'acquis de la liberté d'expression et la liberté de presse, Quand à la démocratie, BCE a averti qu'elle est en péril, malgré un bon départ, après la révolution. Car le fait de vouloir créer un parti relevant du gouvernement est, exactement, le contraire de ce qui doit se passer dans une démocratie, où le gouvernement doit être formé à partir des partis vainqueurs. Concernant la grève générale, BCE a averti qu'il va falloir tout faire pour l'éviter, car le sombre scénario de 1978 reste dans nos têtes, et le prix à payer pourrait être trop coûteux. Il reconnait que les revendications de l'UGTT sont légitimes, car ce qu'il demande n'est pas une majoration salariale, mais, plutôt, une réfection du pouvoir d'achat des fonctionnaires. Pour conclure, BCE a insisté pour la préservation des acquis de la révolution, pour éviter que le sang des jeunes ne se perde pour rien, faisant un clin d'œil à Youssef Chahed, en lui rappelant que a base de la démocratie est de savoir laisser la place à ceux d'après.