De nombreux leaders d'Ennahdha, dont les députés Abdellatif Makki et Naoufel Jemmali, ont accouru, ces derniers jours à Regueb, pour aller « rendre visite » aux enfants et jeunes qui ont été soutirés à l'école coranique suspecte qui venait d'être fermée par décision de la justice. Meki, qui a multiplié ses visites au centre d'hébergement des jeunes où ont été recueillis les ex- « élèves » de l'école, a fait par de son mécontentement du fait que certains enfants aient été, apparemment soumis à un examen anal en vue de s'assurer qu'ils n'ont pas été violés par des tierces. Mais il a tenu, tout de même à annoncer qu'il ne pouvait pas faire d'autres déclarations, du moment que l'affaire est entre les mains de la justice, et qu'il garde pour lui, ses propres sentiments et appréciations. Le leader au sein d'Ennahdha, Abelhamid Jelassi, est allé plus loin, en criant au complot, expliquant que la multiplication des dossiers où on voudrait incriminer Ennahdha deviennent trop nombreux et trop graves, surtout en cette période pré-électorale, pour que cela tienne du pur hasard. Car en plus du dossier irrésolu de l'appareil secret dont elle disposerait, Ennahdha se trouve, rien qu'en une semaine, confrontée à deux dossiers de taille, et qui sont le courrier de la cour des comptes qui demande de faire un audit finances du parti, et cette affaire d'école coranique qui travaillait depuis des années ! Il a appelé à respecter les libertés personnelles de ces enfants et de leurs parents concernant la scolarité qu'ils veulent avoir. Abdelhamid Jelassi a prévenu, que, là, on est devenu en face d'un « cocktail explosif » !