Lors de la discussion du projet de la loi des finances 2021, le 28 novembre 2020, le président de l'ARP, Rached Ghannouchi a déclaré que «l'administration du Parlement est de nature neutre et il n'y a aucune raison de réitérer les appels à maintenir sa neutralité ». Il a, en outre, évoqué le rôle du Syndicat du Parlement dans le maintien de la paix sociale "à la lumière de la situation étrange dans le pays." Les députés du Parti Destourien Libre – PDL ont refusé catégoriquement la nomination de l'ancien Secrétaire-Général du Rassemblement Constitutionnel Démocratique – RCD, Mohamed Ghariani en tant que conseiller de Ghannouchi. Le président de l'Assemblée a précisé que ce recrutement «s'inscrit dans le cadre de l'ouverture et de la diversification », affirmant à cet égard : "Nos relations avec l'ancien système se présente sous une alternative, soit la réconciliation et la recherche de l'intérêt public, soit la vengeance. La deuxième a été choisie dans le cadre du printemps arabe et tous les pays qui l'ont appliquée ont connu l'échec de leur révolution, et si celle de la Tunisie a réussi, c'est grâce à la politique de consensus". Il a ajouté que l'adhésion de partisans de l'ancien régime au Parlement ne signifie pas que la révolution est retombée dans le passé, mais s'est plutôt développée au présent, rappelant que Ghariani s'est excusé auprès du peuple tunisien et a choisi le camp révolutionnaire. « Il ne s'est pas vanté du passé, mais s'est plutôt orienté vers la constitution et la révolution. Par conséquent, nous devons ouvrir la voie à tous ceux qui souhaitent marcher sur le sentier de la révolution, de la loi et de la constitution, nous les encouragerons au lieu de consolider les facteurs de l'exclusion», a-t-il expliqué. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
