Le fils d'Ali Seriati a déclaré, sur radio ShemsFM, que son père n'est pas responsable de ce qui s'est passé entre le 14 et le 17 janvier 2011 et qu'il a demandé pardon pour les années passées au service de l'ancien régime. Selon Samir Seriati, l'ancien directeur général de la sécurité présidentielle est coupé du monde et n'aurait pas accès à ce qui s'écrit dans les médias, mais il serait surtout un bouc émissaire. “C'est un gros poisson dans l'aquarium, pourquoi ne pas tout lui mettre sur le dos ?” affirme son fils, avant de rappeler qu'il ne fallait pas attendre d'Ali Seriati de prendre position contre la corruption financière alors que sa mission était uniquement sécuritaire. Samir Seriati accuse l'ancien ministre de la Défense, Ridha Grira, de ne pas avoir dit la vérité sur ce qui s'est passé le 14 janvier après le départ de Ben Ali. “Ridha Grira a menti au peuple tunisien en affirmant que Seriati a été arrêté 10 minutes après le départ de l'avion, sur ordre de Ben Ali”