Lors d'un point-presse, organisé samedi à Sèvres, en marge d'un conseil national du Front national. Marine Le Pen a exprimé "deux craintes essentielles" des conséquences des révolutions populaires en Tunisie et en Egypte. "On se félicite que tous que les peuples accèdent à un fonctionnement démocratique, aspirent à un fonctionnement démocratique, mais en dépit de ça, on a 2 craintes » a déclaré Marine Le Pen, devenue depuis le 16 janvier 2011, présidente du Front National français, succédant ainsi à son père Jean-Marie Le Pen. "La première crainte, c'est la prise de pouvoir par des organismes fondamentalistes musulmans, dont l'objectif sera, s'ils accèdent au pouvoir, la mise en place de la charia avec l'ensemble des régressions en terme de droits de l'Homme ce que ceci entraînera, en particulier pour les femmes", a-t-elle expliqué. "La deuxième inquiétude c'est que je croyais, moi, que les Tunisiens, ou les doubles nationaux (…) repartiraient en Tunisie au bénéfice de cette grande révolution démocratique et je viens d'apprendre que l'Italie venait de déclarer l'urgence sanitaire (…) puisqu'il y a un afflux considérable de Tunisiens qui arrivent depuis quelques jours en Italie", a-t-elle poursuivi.