Dans un post publié ce mercredi sur sa page officielle, la députée Amira Charfeddine a souligné que ceux qui aujourd'hui font semblant de s'accrocher à la constitution ont seulement peur pour leurs intérêts. La députée a rappelé que c'est la constitution de 2014 qui a conduit à la paralysie que les institutions de l'Etat connaissent depuis plusieurs années. Cette constitution qu'ils ont été les premiers à transgresser n'avait pour but que d'assurer la pérennité de leur pouvoir et non de répondre aux aspirations du peuple, a-t-elle ajouté. Malgré tout cela ils osent encore demander où est le péril imminent ? Il ne s'agit pas seulement d'un péril mais d'une catastrophe au sens littéral du terme, a–t-elle poursuivi. Ils continuent à accuser le président de la République de despotisme, or en procédant à l'activation de l'article 80 il a écarté un danger qui était sur le point de ravager le pays. « je pourrait accepter le gel et même l'isolement, mais jamais je n'accepterai que mon nom soit ajouté à la liste des corrompus (à l'exception de nombreux collègues honorables). Monsieur le Président de la République, Je vous repoche certes d'avoir mis tout le monde dans le même panier, mais pour le bien du pays, je l'accepte car je suis certaine qu'il ne s'agit que d'une omission.» a écrit Amira Charfeddine.
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