On comprend des propos du président Kaïs Saïed, et de ses proches, que la course à La Kasbah va se limiter aux personnes qui jouissent de sa confiance, et que la compétence et le savoir faire économique n'auront pas leur place parmi les critères de choix du prochain chef de gouvernement. Car il semble bien que le président Kaïs Saïed va privilégier la nomination d'une personnalité de confiance, plutôt que d'une compétence capable de gérer la crise économique et sociale du pays. Donc, si on suit bien son raisonnement, il n'y aura ni Marouene Abassi, ni Hakim Ben Hammouda, ni aucune autre pointure des finances à La Kasbah. D'ailleurs, dans le plus profond de la crise, et dans tous ses discours, Jamais Kaïs Saïed n'a abordé la situation économique du pays, qui constitue, pourtant, la priorité des priorités du moment, et on semble oublier trop vite que c'est le pourrissement de cette situation qui a poussé aux évènements du 25 juillet. Et si on regarde de plus près les finalistes de cette course, on pourrait comprendre que la balance tendrait vers la nomination de Nadia Akacha. Car connaissant, maintenant, la façon d'opérer de Kaïs Saïed, comme sa façon de tout préparer, dans les moindres détails, ses coups, bien à l'avance, on se rend compte que Nadia Akacha vient de déléguer le pouvoir de signature à une tierce personne. Ce qui pourrait signifier qu'elle est en train de se désengager de ses obligations à la tête du cabinet présidentiel, en prévision de sa nomination à La Kasbah ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
