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France : Bayrou lâche Attal en pleine tempête, "ça sent la fin de règne" pour Macron…
Publié dans Tunisie Numérique le 08 - 02 - 2024

Le président du Modem (Mouvement démocrate) et Haut-commissaire au Plan, François Bayrou, est un habitué des tacles contre sa propre majorité, il l'avait fait publiquement sur la réforme des retraites, cette fois il est allé beaucoup plus loin, trop loin, estiment les membres de son propre parti. Il a rajouté une bonne louche aux problèmes du nouveau gouvernement en tirant sur le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal…
Il était question de coopter Bayrou dans la nouvelle équipe gouvernementale, mais il a clairement dit hier mercredi 7 février que ce sera sans lui faute d'«accord profond sur la politique à suivre». Il s'est insurgé contre "une démarche d'humiliation" imposée à son parti. C'est à tout le moins une profonde défiance vis-à-vis du chef de l'Etat et du cap qu'il a choisi de confier au jeune Attal.
C'est une éruption majeure dans le deuxième mandat de Macron, une situation dont se délecte l'opposition de droite. Le président des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a dit ceci ce matin sur Sud Radio : «Ça sent la fin de règne pour Emmanuel Macron parce qu'il a déjà à l'Assemblée nationale une majorité relative, et voilà qu'elle se fissure (…). Ces mots de rupture» apportent la démonstration que «dès qu'il y aura une difficulté» les députés du MoDem feront «sécession», a-t-il asséné.
Le président des Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a embrayé ce 8 février sur France info : "Bienvenue dans l'opposition monsieur Bayrou". "Si je crois les déclarations de François Bayrou, on a le sentiment que la majorité va se trouver bientôt amputée du MoDem", a glissé l'élu du Rassemblement national Sébastien Chenu sur France 2.
À gauche aussi on est tenté par le débauchage des centristes. Cyrielle Chatelain avance deux possibilités pour les députés MoDem : «claquer la porte» ou "rester en montrant les dents". "Il y a des sujets où l'on peut les aider à mettre du poids, sur les questions démocratiques, du logement, si ça balance à droite, venez rééquilibrer», a dit sur Public Sénat la présidente des Ecologistes au Parlement.
Pourtant Bayrou a martelé ce matin sur France info que son groupe reste membre «à part entière de la majorité», mais celle «qui veut reconstruire le pays». Donc de fait il y a un problème de fond, dans les grandes orientations. En tout cas dans les rangs du Modem la bravade du patron provoque un profond émoi. Certains députés Modem, que Bauoru avait invités à dîner hier soir, se sont donné rendez-vous ce jeudi au Parlement. "On était tous sur la même ligne", a confié un participant à BFMTV…
Bayrou "a voulu créer un divorce avec le président mais nous, nous ne sommes pas consentants pour le divorce", a-t-il ajouté.
Débarrassé du boulet judiciaire – il a été relaxé – qui lui pendait aux basques depuis 7 ans le président du Modem devait faire une entrée fracassante au gouvernement. On parlait de lui au ministère de l'Education, pour remplacer la sulfureuse Amélie Oudéa-Castéra, un département qu'il a dirigé de 1993 à 1997. On murmurait son nom pour un méga portefeuille qui aurait cumulé l'aménagement du territoire et la réforme de l'Etat. Mais finalement c'est le ministère des Armées qui lui a été proposé. Il n'en veut pas.
"Avec le retour de François Bayrou, on attendait un moment d'apaisement avant de repartir au combat. Mais là il nous a embarqué dans une aventure plus personnelle. Ça va être compliqué pour lui plus que pour nous", commente un député Modem. Un autre élu est plus magnanime avec Bayrou : il n'a pas "tort", il "s'est fait humilier (…). C'est Emmanuel Macron qui a demandé à Gabriel Attal de l'appeler, déjà ça c'est pas jojo", assène ce parlementaire…
"Le Premier ministre a également indiqué que nous n'aurions plus quatre Modem" dans le gouvernement, comme du temps d'Elisabeth Borne "mais trois". D'où "l'écœurement" de Bayrou. "La conclusion c'est que même si on comprend son point de vue d'une certaine façon, il nous entraîne tous dans sa sortie", lâche-t-il.
Mais derrière ces clameurs il y a les intentions qu'on prête au président du Modem : il aurait une furieuse envie de candidater à la prochaine présidentielle, sa quatrième course. "Au nom de quoi il est l'homme de 2027? Les codes politiques ont changé", claque un élu Modem, qui est d'avis que Gabriel Attal par contre a "les codes politiques actualisés".
En tout cas les députés de la macronie n'ont pas raté Bayrou. "C'est une bataille d'égo", commente Renaissance. "On a fait 2017 ensemble, et il nous dit qu'on a tout faux? Et si c'est un changement de cap qu'il dénonce, il se retrousse les manches et il agit mais il ne part pas!", s'indigne un membre du cercle du Premier ministre. "Que François Bayrou s'étonne que ce soit Gabriel Attal qui l'appelle… C'est quand même son gouvernement à un moment!", déclare un autre collaborateur.
De toute évidence la crise interne est là, à ajouter au climat social et politique délétère…
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