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Ukraine-La terreur russe souffle sur l'Europe, des avancées spectaculaires : Des troupes occidentales au sol…
Publié dans Tunisie Numérique le 27 - 02 - 2024

Une conférence historique pour des annonces historiques. Ce que les Ukrainiens criaient depuis 2 ans et que les Européens ne voulaient pas entendre, ce qu'ils ne voulaient pas voir est là sous leurs yeux : L'urgence d'un appui militaire massif et rapide pour renvoyer la Russie derrière ses frontières et pour qu'elle y reste définitivement. «Nous avons la conviction que la défaite de la Russie est indispensable à la sécurité et la stabilité en Europe», a déclaré le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, au terme d'une Conférence de soutien à l'Ukraine qu'il a organisée à Paris hier lundi 26 février. Mieux vaut tard que jamais dit-on…
Impressionnant sur le papier
Reste à savoir si les Européens feront tout ce qu'il faut, tout ce qu'ils ont promis et surtout si tout ça suffira pour stopper l'ogre russe. En tout cas sur le papier Macron n'y est pas allé avec le dos de la cuillère : Une nouvelle coalition pour soutenir activement l'Ukraine, ce que jusqu'ici les Européens ne font pas de manière coordonnée. «Nous sommes résolus en effet à faire tout ce qui est nécessaire, aussi longtemps que nécessaire et c'est pour moi le point essentiel de ce soir (…). Il y avait un large consensus pour faire ensemble encore davantage et plus vite», a déclaré Macron devant les caméras. Comment ?
Cela passera par 5 «catégories d'actions», qui font l'unanimité : un axe cyber-défensif ; la coproduction d'armements, de capacités militaires et de munitions en Ukraine ; la défense de pays menacés directement par l'invasion de l'Ukraine tels que la Moldavie ; la «capacité de soutenir l'Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires» et les opérations de déminage.
Ce n'est pas fini : «Nous avons huit coalitions capacitaires qui existent», une «neuvième» sera mise en place, a ajouté le président français. Elle se focalisera sur «les frappes dans la profondeur, pour les missiles et bombes à moyenne et longue portée (…). Nous allons organiser cette coalition à partir de ce soir», a clamé le chef de l'Etat français, la mine grave, une gravité de circonstance.
Puis est venu le clou de la soirée, que n'espéraient pas les Ukrainiens et que d'ailleurs ils ne demandent pas – ce qu'ils veulent ce sont des armes modernes et en quantité : Macron a déclaré solennellement que l'envoi de troupes occidentales à l'avenir n'est pas «exclu», tout en admettant qu'"il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol (…). Je n'ai pas dit que la France n'était pas favorable. Ça a été évoqué parmi les options".
"Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre (…). Beaucoup de gens qui disent "Jamais, jamais" aujourd'hui étaient les mêmes qui disaient "Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée" il y a deux ans (…). Ayons l'humilité de constater qu'on a souvent eu six à douze mois de retard. C'était l'objectif de la discussion de ce soir : tout est possible si c'est utile pour atteindre notre objectif», a asséné Macron.
Kiev le dit depuis 2 ans, Biden l'a répété, Macron le voit enfin
Ce qu'on lit ici c'est la terreur que Poutine inspire aux Européens. Le président américain, Joe Biden, avait dit que si on laisse le maître du Kremlin avaler l'Ukraine ça lui ouvrira l'appétit et il se jettera sur d'autres morceaux. Manifestement Macron commence enfin à croire ce que Kiev martèle depuis 2 ans…
L'Europe a longtemps cru qu'elle pouvait sous-traiter le problème russe aux USA alors que la guerre se déroule en Europe. Mais voilà, l'aide militaire américaine, prise en otage par les républicains du Congrès pour des tractations politiques – chantage est le mot qui convient -, pourrait s'arrêter net si Donald Trump revient à la Maison Blanche en 2024. Les Européens seront peut-être contraints, brutalement, de prendre leurs responsabilités.
La France, l'Allemagne et compagnie ont longtemps cru qu'ils pouvaient dompter Poutine en le caressant dans le sens du poil. Ils ont fermé les yeux sur ses incursions sanglantes en Géorgie, en Tchétchénie, en Syrie et même quand il a annexé la Crimée en 2014. Pire : 3 ans après Macron lui déroule le tapis rouge au palais de Versailles, comme s'il n'avait rien fait…
Il est même allé le voir à Moscou le 7 février 2022, un voyage dont il a gardé un très mauvais souvenir. Et même après l'invasion de Ukraine, le 24 février de la même année, le président français a continué à entretenir cette étrange "amitié", à téléphoner à Poutine régulièrement. Il aurait même soufflé à l'oreille du président ukrainien que la paix valait bien une cession définitive des régions annexées. Tout ça c'est terminé, le réveil des Européens est douloureux.

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