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France-immigration : Macron coupe les ailes de Retailleau devant le monde entier, un discours très puissant
Publié dans Tunisie Numérique le 06 - 10 - 2024

Le président Emmanuel Macron a pris tout son temps pour répondre au nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui a très vite, trop vite, enfourché le cheval de l'immigration en déclarant publiquement qu'elle «n'est pas une chance pour la France». Même son inspirateur, Nicolas Sarkozy, n'est pas allé aussi loin, lui qui a justement théorisé «l'immigration choisie» pour capter les talents du monde entier. L'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déjà répondu à Retailleau lors de la passation de pouvoir, c'est au tour du chef de l'Etat...
Macron, qui recevait le monde de la Francophonie dans le cadre du 19e sommet et qui sait ce que la France doit à tous ces pays (88 Etats-membres), a bien choisi son moment pour tacler le ministre de l'Intérieur. Le chef de l'Etat savait que son discours allait avoir un écho mondial, il ne s'en est pas privé. "L'immigration n'est pas une chance", a lâché Retailleau. Des propos "résolument en contradiction (…) avec la réalité", lui a rétorqué Macron sur France inter ce 6 octobre.
"On aurait pu décider qu'on aurait mieux fait de la physique nucléaire sans la Polonaise Marie Curie" ou "qu'on aurait pu danser beaucoup mieux sans Charles Aznavour", artiste de renommée mondiale qui a vu le jour en région parisienne de parents arméniens, a ironisé le président dans cet entretien. A noter qu'il a été enregistré le 1er octobre mais a été diffusé hier, quand tous les projecteurs de la Francophonie étaient braqués sur l'Hexagone.
"Est-ce que l'immigration c'est mauvais? La réponse est non. Ça dépend (...). Est-ce que l'immigration du continent africain, elle est mauvaise en général? En vrai, pas totalement", a ajouté le président de la République...
Il soutient que la France est "un pays ouvert, depuis toujours" et "qui a vécu de l'immigration européenne, non-européenne" mais qui est "bousculé aujourd'hui comme beaucoup d'autres pays en Europe (...). Cette réalité, elle est très dure à vivre dans tous ces pays. On y répond tous imparfaitement, sans doute moi le premier", a admis Macron.
Il reste que les millions de binationaux et de Français issus de l'immigration sont plus qu'une chance, c'est "notre richesse" et "une force", a souligné le chef de l'Etat, sans minorer la "difficulté du moment" : "lutter contre les trafiquants d'êtres humains" et les "filières d'immigration clandestines".
"Je n'ai jamais croisé quelqu'un qui quittait heureux son pays pour passer dans la main de passeurs, prendre tous les risques à traverser le désert puis la mer, manquer de mourir dix fois et arriver dans un pays qu'il ne connaît pas (...). Quand (les migrants) fuient la guerre, les troubles, nous devons les accueillir (...). Quand ils fuient pour des raisons économiques, aidons les pays (d'origine) à mieux réussir", a plaidé l'occupant de l'Elysée.
Un discours très fort, vibrant, plein d'emphase (on verra s'il tient dans la durée) et qui résonne dans une partie du camp présidentiel, celle qui ne digère pas le tournant très à droite, jusqu'à l'extrême, que le nouveau ministre de l'Intérieur veut imprimer dans les esprits, alors que l'immigration est exagérément fantasmée. En début de semaine l'ancienne porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, avait posté ceci sur X : "notre langue permet de faire la différence entre immigration illégale et légale (...). La première est à combattre, la deuxième à contrôler. Ne pas faire la distinction fait le lit du RN".

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