Le nouveau président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a reçu un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron, qui l'a félicité pour sa prise de fonction et l'a invité en France, a annoncé mercredi la présidence syrienne. Un soutien affirmé à la transition syrienne Ahmad al-Chareh, ancien leader de la coalition de groupes armés islamistes sunnites, a pris la tête du pays après la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre dernier. Lors de cet échange, Emmanuel Macron a réaffirmé «son plein soutien à la phase de transition en Syrie», tout en soulignant l'engagement de la France en faveur de la levée de certaines sanctions économiques pour favoriser la reprise et la croissance du pays. De son côté, Ahmad al-Chareh a exprimé sa gratitude envers la France, rappelant «le soutien du peuple français au peuple syrien au cours des quatorze dernières années». Il a également évoqué les défis auxquels la Syrie fait face, notamment les sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Un retour progressif de la diplomatie à Damas Depuis la chute de l'ancien régime, la capitale syrienne a accueilli plusieurs délégations diplomatiques de haut rang, arabes et occidentales, venues rencontrer les nouvelles autorités. Début janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et son homologue allemande, Annalena Baerbock, s'étaient rendus à Damas pour échanger avec Ahmad al-Chareh. À l'issue de cette visite, Jean-Noël Barrot avait indiqué que certaines sanctions internationales contre la Syrie pourraient être levées rapidement, signe d'un début de normalisation des relations avec le nouveau pouvoir syrien. Cette évolution marque un tournant dans l'histoire récente de la Syrie, où la communauté internationale semble prête à réévaluer sa position diplomatique après plus d'une décennie de guerre et de sanctions.
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