Un groupe portugais de premier plan investit en Tunisie    Leila Derbel Ben Hamed, une source de fierté nationale!    Tunisie : qui peut bénéficier des prêts sans intérêt ?    BeIN SPORTS dévoile son dispositif de diffusion pour la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies Maroc 2025, avec jusqu'à 15 heures de direct quotidien sur quatre chaînes dédiées    Le PSG condamné à verser près de 61 millions d'euros à Kylian Mbappé    Habib Touhami: Au temps glorieux de "Sawt el Arab" et du panarabisme    La Beauté du fragile: pour une philosophie silencieuse de l'instant    Vendue ouvertement sur les pages Facebook : le café de contrebande domine le marché tunisien    Nidhal Ouerfelli – Pour réussir la transition énergétique : vision, gouvernance et partenariats    Attention : Retour des intempéries sur plusieurs régions de Tunisie !    HONOR X9d à 1 299 Dt : Résistant ? Mais pas vraiment convaincant    Date du recul des perturbations météorologiques    Ooredoo Tunisie décroche le 1er Prix aux HR Awards Tunisie 2025    Le Prix «Bank of the Year» une autre distinction pour la BT en 2025    Abdellaziz Ben-Jebria: L'Univers énigmatique des Amish    Adapter l'enseignement supérieur tunisien à la génération Z: pratiques pédagogiques innovantes en management    Choc à Hollywood : Rob Reiner et son épouse retrouvés morts    Où regarder tous les matchs de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 ?    Mort de Peter Greene : L'acteur des rôles cultes nous quitte à 60 ans    Slaheddine Belaïd: Requiem pour la défunte UMA    La loi de finances 2026 officiellement publiée au Journal Officiel    L'appel du Sud : le voyage gourmand de Malek Labidi dans La Table du Sud    Programme JCC 2025 : salles et horaires des films et où acheter les billets de la 36ème session des JCC    Kairouan : début des travaux du nouvel hôpital universitaire Roi Salman Ibn Abdelaziz    La Cheffe du gouvernement : Le développement des zones frontalières, une priorité commune entre la Tunisie et l'Algérie    Arnaques en ligne en Afrique : une menace en pleine expansion    Hommage à Amor Toumi: une vie dédiée à la pharmacie, à la santé publique et à l'action internationale    Météo en Tunisie : temps brumeux, pluies éparses la nuit    Mohamed Heni El Kadri : Pour une gouvernance moderne appuyée par la recherche économique    LEBRIDGE25 – Tunis : un événement pour connecter startups, entreprises et investisseurs    Hommage à Salem Loukil: La gestion par les valeurs... et le sourire    Météo en Tunisie : temps brumeux le matin et pluies éparses    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    Titre    Tunisie 2027 : Capitale arabe du tourisme et vitrine du patrimoine    La Chute de la Françafrique: Comment Paris a perdu son Empire Informel    Décès soudain de l'ambassadeur russe en Corée du Nord    Un séisme de magnitude 5,8 frappe la Turquie    Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    JCC 2025, la Palestine au coeur des journées cinématographiques de Carthage : jury, hommages et engagements    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    La sélection tunisienne féminine de handball marque l'histoire : 1ère qualification au tour principal Mondial 2025    Des élections au Comité olympique tunisien    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



France-Algérie : Son "rapport de force" patine, Retailleau tente de faire pleurer dans les chaumières
Publié dans Tunisie Numérique le 23 - 04 - 2025

Il n'abandonnera jamais, ne lâchera jamais sa marotte électorale… Sa posture sur l'Algérie, le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, l'a choisie pour flatter les bas instincts de la droite dure et de l'extrême droite, de fait majoritaires dans le pays. Retailleau s'est enfermé dans ses idées fixes, ses obsessions et le piège du "rapport de force" s'est refermé sur lui. Il l'a crié trop fort, son challenger sur la route de la présidentielle de 2027, Laurent Wauquiez, l'a pris au mot : Des résultats probants dans le combat avec Alger ou la démission. Puisque le dossier patine après la passe d'armes sur les expulsions de fonctionnaires et agents consulaires le ministre français est bien obligé de remonter au front.
Ce qu'il veut c'est de l'action entre les deux pays, même funeste, le statu quo n'est pas bon pour ses petites affaires, pour sa tambouille électorale. Le surplace est synonyme de discrédit pour un futur candidat à la présidentielle (tous les sondages disent qu'il écrasera Wauquiez quand la droite désignera son champion) qui a mis tous ses oeufs dans le panier algérien. Même quand il parle des attaques contre les prisons (… tout de même) ça ne passionne pas les masses. Alors ce sera l'Algérie.
Retailleau s'est arrêté ce mercredi 23 avril sur l'expulsion de 12 fonctionnaires français affectés en Algérie, le 13 avril 2025. Il les a reçus la veille, avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. "Je les ai rencontrés, je leur ai parlé individuellement. Tous étaient très choqués (…) certains d'entre eux ont laissé leur famille, ils ont de jeunes enfants qui sont scolarisés, d'autres ont une épouse ou une compagne algérienne", a-t-il déclaré sur BFMTV-RMC.
Rappelons que les 12 agents détachés auprès de l'ambassade de France à Alger ont été renvoyés vers Paris en présence de l'ambassadeur, suite à l'arrestation en France d'un agent consulaire algérien dans une sombre affaire d'"enlèvement" et de "séquestration" présumés. Une telle montée de fièvre ne s'était jamais produite depuis que les pays ont officiellement fermé le douloureux chapitre de la colonisation, en 1962.
Paris a vite riposté en expulsant 12 agents du réseau consulaire algérien, une "mesure de protestation" et de "stricte réciprocité", a soutenu le chef de la diplomatie française. Inutile de vous dire que Retailleau était aux anges, ça roulait parfaitement pour lui, même s'il s'était gardé dans un premier temps de le claironner dans la presse. Mais voilà, depuis cette éruption c'est le calme plat, à part l'alerte des entrepreneurs français opérant en Algérie.
L'accalmie Retailleau n'aime pas, alors il a appuyé de nouveau là où ça fait mal, conscient que le sujet fait toujours son effet dans les deux pays : la condamnation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, à 5 ans de prison ferme. L'espoir était permis après la visite de Barrot à Alger, il faudra tout recommencer…
"Aujourd'hui, il n'y a aucun avancement. Boualem Sansal est toujours aussi malade, il est toujours aussi âgé, il est toujours dans les geôles algériennes, il n'a pas été libéré", se plaint le ministre français de l'Intérieur. "Chaque jour ou quasiment chaque jour, l'Algérie nous renvoie des individus, des OQTF qui sont documentés et qu'elle devrait accueillir en droit sur son territoire si elle respectait ses obligations et l'accord qui nous lie, l'accord de 1994" déplore par ailleurs Retailleau.
"Pour l'instant on en est là et si on en reste là, je n'imagine pas qu'on ne puisse pas prendre de nouvelles mesures", a conclu le ministre. Quand on vous disait qu'il ne lâchera jamais. Et il s'enhardit d'autant plus que le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, se mure dans le silence, quand il ne se lance pas dans des déclarations très tièdes. Ce dossier lui revient, c'est le sien, pourtant il en parle moins que le Premier flic de France. Très étrange…
En fait pas tant que ça : le président de la République calcule tout, dose tout. Il se garde d'en faire des tonnes parce que le sujet est très clivant. Macron ne veut pas s'aliéner les électeurs majoritaires, ceux de la droite et de l'extrême droite. Surtout qu'on lui prête l'intention de solliciter de nouveau leurs suffrages, d'autres législatives anticipées après une seconde dissolution. L'Elysée ne sera pas exactement là où Alger l'attend.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.