Dans la nuit de vendredi à samedi, le Pakistan a lancé l'opération militaire "Al-Bouniane Al-Marsous", présentée comme une réponse directe à une attaque balistique indienne visant plusieurs de ses bases aériennes. Selon l'état-major pakistanais, six missiles auraient été tirés par l'Inde depuis la base d'Udhampur. Cinq ont atterri dans la région d'Amritsar et un à proximité du site de lancement. Islamabad affirme que son armée a répliqué à l'aube en ciblant des infrastructures militaires indiennes stratégiques, notamment un dépôt de missiles BrahMos à Beas ainsi que les bases aériennes de Pathankot et Udhampur. L'opération aurait été précédée par des incursions aériennes sur 36 sites, à l'aide de 300 à 400 drones, afin de tester les défenses indiennes. Explosions en série dans plusieurs villes indiennes La tension s'est matérialisée sur le terrain par de violentes explosions dans au moins trois régions : * Six détonations ont été entendues à Srinagar, dans le Cachemire sous administration indienne, * Quatre à Amritsar, selon Reuters, * D'autres à Jammu, où une panne d'électricité a suivi les explosions, compliquant l'intervention des secours. Les autorités indiennes ont confirmé avoir activé les sirènes d'alerte et appelé la population à rester à l'abri, notamment en coupant les lumières et en s'éloignant des fenêtres. Bilan humain et dégâts matériels : des civils lourdement touchés Le gouvernement pakistanais dénonce des frappes indiennes ayant touché six zones civiles. Le général Ahmad Sharif Chaudhry, porte-parole de l'armée, a annoncé que 33 civils pakistanais avaient été tués et 62 blessés dans les attaques précédentes. Islamabad affirme n'avoir perdu aucun soldat dans l'attaque. En réponse, le Pakistan a abattu 77 drones israéliens de fabrication indienne et 5 avions de combat. L'Inde, de son côté, affirme avoir abattu un appareil pakistanais et repoussé l'essentiel des incursions aériennes. Ciel fermé et aéroports paralysés dans les deux pays Face à l'intensification du conflit, le Pakistan a fermé son espace aérien à toutes les formes de trafic de 03h15 à 12h00 (heure locale) samedi. Côté indien, 24 aéroports ont été fermés, notamment dans le nord-ouest du pays, région la plus exposée. Des sources proches de la Direction générale de l'aviation civile indienne annoncent que la suspension des vols pourrait durer toute la semaine, affectant gravement le trafic aérien régional. Réunion de crise à New Delhi et appels internationaux au calme À New Delhi, le Premier ministre Narendra Modi a réuni d'urgence son conseiller à la sécurité nationale, son ministre de la Défense et les chefs des forces armées. L'objectif : coordonner la riposte et préparer le pays à toute escalade supplémentaire. Sur le plan diplomatique, le G7 a lancé un appel solennel à la désescalade, exhortant l'Inde et le Pakistan à « exercer une retenue maximale » et à renouer le dialogue bilatéral. Le conflit actuel est le plus grave depuis plusieurs décennies entre les deux puissances nucléaires. Un cycle de représailles après les événements de Bihlgam L'enchaînement actuel trouve son origine dans une attaque survenue le 22 avril dans la région de Bihlgam (Cachemire), ayant causé la mort de 26 personnes. L'Inde accuse Islamabad d'avoir hébergé les groupes responsables, et a frappé mercredi dernier neuf cibles présumées de groupes armés au Pakistan. Islamabad réplique que ces frappes ont touché six zones civiles, provoquant de nombreuses victimes. Une spirale dangereuse sous haute surveillance internationale La communauté internationale observe avec une grande inquiétude la spirale d'escalade militaire entre les deux voisins. L'utilisation massive de drones, de missiles balistiques, la fermeture de l'espace aérien et le nombre de victimes civiles font craindre une conflagration régionale majeure. Tandis que le dialogue semble rompu, les chancelleries occidentales appellent à une intervention rapide de l'ONU pour éviter une dérive incontrôlable. La stabilité de l'Asie du Sud est à nouveau mise à l'épreuve, dans un climat où chaque geste militaire peut faire basculer la région vers un conflit ouvert. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!