Alors que les tensions s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan après une attaque meurtrière contre des touristes dans la région du Cachemire, l'ONU appelle au dialogue et à la retenue. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exhorté l'Inde et le Pakistan à désamorcer les tensions croissantes et à éviter toute confrontation militaire, à la suite d'un attentat sanglant survenu le 22 avril dans la région contestée du Cachemire. L'attaque, qui a visé des touristes hindous, a coûté la vie à 26 personnes. Dans un communiqué publié mardi 6 mai 2025, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a annoncé que les membres du Conseil avaient été informés de la situation régionale lors d'une réunion à huis clos tenue lundi. Des éléments des services de renseignement pakistanais auraient été transmis, faisant état d'un "risque imminent d'action militaire indienne". Le ministère a indiqué que le Conseil avait appelé à "favoriser le dialogue, recourir à la diplomatie, éviter le conflit armé et œuvrer à un règlement pacifique des différends". Les tensions se sont accrues depuis l'attentat de Pahalgam, dans le Jammu-et-Cachemire, que New Delhi a attribué au Pakistan. L'Inde a affirmé que deux des trois assaillants présumés étaient de nationalité pakistanaise. Islamabad a fermement nié toute implication, tout en déclarant être "prête à se défendre en cas d'agression", alimentant ainsi les craintes d'une escalade. Dans ce contexte tendu, des puissances internationales ont appelé à la désescalade immédiate. Depuis l'attaque, les deux pays ont renforcé leurs capacités militaires. Le Pakistan a procédé à deux essais de missiles balistiques en l'espace de trois jours, tandis que l'Inde a annoncé, mardi, le lancement d'exercices de défense civile dans plusieurs Etats, incluant des simulations d'alertes aériennes et des plans d'évacuation. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!