TUNIS (TAP) - Les recommandations issues du séminaire sur "la justice sociale et la lutte contre l'exclusion dans un contexte de transition démocratique" ont été axées notamment sur la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes pour lutter contre la pauvreté et la marginalisation, la réduction des disparités entre les régions, la consolidation des programmes d'intégration sociale et l'encadrement des catégories démunies pour passer du stade de l'assistance à celui de l'encadrement puis la production. M. Mohamed Ennasser, ministre des Affaires sociales, a indiqué, à la clôture des travaux du séminaire, que la révolution de la dignité a imposé des défis majeurs longtemps occultés et qui a dévoilé une réalité marquée par la marginalisation, l'exclusion et l'absence de justice sociale. Cette révolution a également mis au grand jour l'ampleur de la problématique du chômage, de la corruption, de la délinquance sociale et du régionalisme, a t-il ajouté. Le ministre a fait remarquer que ce séminaire constitue un cadre adapté aux experts, universitaires et autres spécialistes des domaines économique et social, pour examiner les questions relatives à la pauvreté et à la marginalisation ainsi qu'aux moyens d'y faire face. Il a précisé que le ministère des affaires sociales est en train de revoir les mécanismes traditionnels de soutien social en vue d'introduire de nouvelles réformes qui permettent de garantir la sécurité sociale à toutes les catégories, soulignant que ce projet est en cours d'examen avec toutes les parties concernées. Organisée à l'initiative du ministère des affaires sociales, cette conférence a regroupé aux côtés des experts tunisiens, plusieurs représentants d'organismes internationaux, notamment, la Banque mondiale, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), le Bureau international du Travail (BIT) et l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance).