TUNIS, 8 fév 2010 (TAP) - La huitième session de la rencontre nationale de la nouvelle, organisée les 6 et 7 février, à la maison de la culture Ali Ben Khlifa, à Msaken, a porté sur le thème de ''l'imaginaire et le réel dans la nouvelle tunisienne''. Si les critiques et les universitaires présents à cette rencontre sont unanimes pour considérer que l'implication du réel et de l'imaginaire est un trait essentiel de la nouvelle tunisienne, la question de la limite entre ces deux registres a soulevé quelques désaccords. Dans ce contexte, les intervenants ont relevé que le réalisme est un courant littéraire et artistique dans lequel s'inscrit l'auteur, le texte littéraire ne pouvant constituer à proprement parler un document historique. Un certain nombre de nouvelles présentant une dualité entre l'imaginaire et le réel ont été présentées lors de cette rencontre, dont notamment ''al-hanine ila al-awtane'' (la nostalgie des patries) de Mahmoud Belaid, ''holm'' (Rêve) de Faouzia Aloui, ''al-nakhla'' (le palmier) de Fethi Chébil, en plus du recueil de nouvelles de Mustapha Kilani ''ghaza, ayyatouha al-maraa''. L'atelier d'écriture de nouvelles, animé par des universitaires spécialisés, a remis le premier prix au jeune auteur Ali Amara de Kébili, pour sa nouvelle « kay ya'ouda al-qamar'' (pour que revienne la lune).