Tweet Share TUNIS (TAP)- Le président de l'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), Kamel Jendoubi a indiqué que "l'instance électorale est confrontée au défi de la collecte, selon les normes internationales, des éléments inhérents au processus électorale et de tous les documents afférents aux étapes historiques afin de préserver la mémoire nationale". M. Jendoubi a souligné, dans une allocution prononcée à l'occasion de la journée d'étude sur "la fonction de documentation et d'archivage à l'ISIE", organisée par l'Instance en collaboration avec l'Institut Supérieur de Documentation (ISD), vendredi après-midi, à Tunis, que l'Instance a essayé par tous les moyens de documenter et d'archiver les différentes étapes de l'opération électorale et qu'elle "oeuvre à mettre en place une administration électorale permanente et indépendante en concrétisation de l'objectif avancé par le gouvernement dans son programme". Dans une intervention sur "le rôle du service de la documentation et des archives dans le processus électoral", Mme Yosra Sghair du service de documentation et des archives de l'ISIE, a indiqué que la collecte des documents et l'archivage des activités de l'instance a débuté en juillet 2011 soit deux mois après la création de l'ISIE, précisant que la stratégie de travail s'appuie sur "le développement des compétences afin d'atteindre de meilleurs résultats". Elle a également fait allusion aux difficultés rencontrées par l'ISIE dont, notamment les problème de la collecte des données avec l'existence de trois locaux de l'ISIE et de communication avec les agents au sein de l'instance particulièrement ceux des instances régionales, outre le télescopage des responsabilités en matière de documentation. Pour sa part, Mme Sghaier a présenté, dans ce contexte, une série de recommandations afin de remédier aux problèmes d'archivage, à l'occasion des prochaines élections, qui consistent essentiellement en la mise en place d'unités de documentation dans les instances électorales régionales, l'adoption d'une stratégie claire de communication entre les intervenants et le respect des recommandations de l'instance centrale, en plus de la délimitation avec précision des fonctions pour éviter tout télescopage et faciliter l'opération de documentation et d'archivage. Le directeur de l'institut supérieur de documentation, Khaled Habchi a, quant à lui, estimé que la destruction des documents au début de la révolution a démontré le besoin de préserver tous les documents et l'importance de l'archivage et de la documentation qui jouent "un rôle essentiel dans la révélation de la vérité et dans la préservation de la mémoire nationale". Tweet Share Suivant