Tweet Share TUNIS (TAP) - Les résultats préliminaires d'une étude réalisée, depuis janvier 2011, par l'Office national de la famille et de la population (ONFP), sur « l'efficacité du dépistage précoce du cancer du sein », ont démontré l'insuffisance du suivi médical des femmes atteintes de cancer du sein, en dépit de l'importante affluence enregistrée vers les examens cliniques des seins (ECS). Les résultats de cette étude inscrite dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du cancer, ont été révélés, jeudi, lors d'un colloque, organisé à Tunis, par l'ONFP. Il en ressort que 6,2 pc des femmes refusent le traitement ce qui implique davantage d'efforts en termes de sensibilisation et de communication. Au cours de la première phase de l'étude, 61 cas de cancer du sein ont été dépistés parmi 8244 femmes âgées entre 35 et 70 ans. Ces dernières ont subi des examens cliniques dans 10 structures de soins de premières lignes, dans le gouvernorat de l'Ariana. Dix cas présentant une tumeur de 2,3 cm de diamètre, en moyenne, ont été diagnostiqués sur 3532 femmes examinées au cours de la deuxième phase de l'étude. Selon les statistiques nationales, le cancer du sein représente 30 pc des cancers féminins, avec une prévalence de l'ordre de 2000 nouveaux cas par an. La moyenne d'âge de ces femmes est de 50 ans, alors que ce cancer touche 9 pc des femmes âgées de moins de 35 ans. Le colloque a été l'occasion d'exposer la stratégie nationale de prévention du cancer du sein, visant à encourager le dépistage précoce qui permet de détecter la tumeur aux premiers stades de son développement, ne dépassant pas 2,4 cm de diamètre. La stratégie prévoit, notamment, de fournir un examen clinique, une fois par an, et d'effectuer une mammographie, une fois tous les deux ans, au profit des femmes âgées entre 40 et 69 ans, outre la formation et le recyclage de 80 pc des prestataires de soins de santé et l'encouragement des recherches dans ce domaine. Tweet Share Suivant