Tweet Share SEOUL (TAP) - Pékin a autorisé six Nord-coréens réfugiés depuis des mois dans des consulats sud-coréens en Chine à se rendre en Corée du Sud sans être arrêtés, rapporte la presse vendredi. Après le départ de ces six personnes la semaine dernière, qui fait suite à la sortie début avril d'autres réfugiés dans des consulats, il n'y a plus de réfugiés nord-coréens au sein d'établissements diplomatiques sud-coréens en Chine, indiquent le Korea JoongAng Daily et le Seoul Shinmun Daily. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a refusé de commenter ces informations de presse. Selon les deux quotidiens, Pékin a voulu faire un geste de bonne volonté avant la rencontre, qui s'est déroulée lundi, entre le président sud-coréen Lee Myung-Bak et son homologue chinois Hu Jintao. Parmi les six Nord-Coréens figurent deux membres de la famille d'un soldat sud-coréen fait prisonnier lors de la guerre de Corée (1950-53). Les six personnes se cachaient dans des consulats à Shenyang (nord-est) et Shanghai (est). Début avril, la presse avait rapporté l'arrivée à Séoul de cinq Nord-Coréens réfugiés depuis des mois, jusqu'à trois ans pour certains, au sein de l'ambassade sud-coréenne à Pékin. Là aussi, ils s'étaient décidés à quitter l'ambassade car les autorités chinoises leur avaient promis qu'ils ne seraient pas arrêtés. La Chine, seul allié de poids de Pyongyang, considère les Nord-Coréens qui ont fui leur pays comme des migrants économiques, et non des réfugiés politiques. S'ils sont arrêtés par la police chinoise, ils sont renvoyés en Corée du Nord, où ils risquent la relégation sociale, la prison, voire la mort, selon les associations de transfuges, des députés sud-coréens et des témoignages de Nord-Coréens qui ont réussi à s'enfuir. Tweet Share Précédent Suivant