Tweet Share LE BARDO (TAP) - Reconnu légalement il y a deux mois, le Front de la réforme salafiste s'est prononcé, lundi, contre la violence et les accusations de mécréance, affirmant son attachement au principe de la démocratie et du pluraliste et son adhésion à la participation de la femme à la vie publique. Le président du parti Mohamed Khouja qui exposait la vision du Front concernant le régime politique et constitutionnel à la commission des pouvoirs législatif et exécutif et des relations entre les deux pouvoirs, a plaidé en faveur de la mise en place d'un régime parlementaire aménagé, justifiant ce choix par l'échec en Tunisie de l'expérience du régime présidentiel. Le pouvoir législatif, a-t-il relevé, doit être attribué au parlement qui contrôle le gouvernement, alors que le Président de la République doit être élu au suffrage universel direct. Le Front de la réforme salafiste s'est déclaré en faveur de la participation de la femme à la vie politique et a défendu son droit de vote et d'éligibilité, et son droit d'accès aux plus hautes responsabilités. Tweet Share Précédent Suivant