Tweet Share TUNIS (TAP) - Carthage, la magnifique, qui fut une puissance dominante de la méditerranée, a été une source d'inspiration pour l'Institut culturel italien et le Théâtre de l'Opéra de Rome qui lui ont rendu un hommage, tout en danse, mercredi soir, sur la scène du Théâtre antique de Carthage. Les tableaux proposés au public par l'ensemble des solistes sont inspirés du répertoire du XIX siècle comme ''le Lac des Cygnes'', ''Giselle'' ou encore ''La Sylphide'', mais aussi du répertoire contemporain comme ''La Chaconne'' de Daniela Malusardi. Le chorégraphe et ancien premier danseur du Théatre de l'Opéra Ricardo Di Cosmo a rendu un bel mais bref hommage à la reine Didon en créant spécialement pour l'occasion un pas de deux interprété par Alessandra Amato, étoile montante du Théâtre de l'Opéra de Rome et Manuel Zappacosta, sur la musique du célèbre opéra Didon et Enée d'Henry Purcell. Quatre danseurs et cinq danseuses ont ému, enflammé la scène avec neuf tableaux de danse présentés en solo, duo ou trio. Il s'agit de ''Didon et Enée'', '' Flamme de Paris - Variation'', ''Paysan pas de deux ''Giselle'' ''Chaconne'', ''Facteur K'',''Le Lac des Cygnes - solo Acte II'' ''Bacchus et Arianne'' et ''La Sylphide'' et ''Narcisse et Eco''. Sur des morceaux de musique choisis de Purcell, Adolph Adam, Bach, ou Tchaikosvky, et des chorégraphies de notamment Riccardo Di Cosmo, Coralli-Perrault ou Galina Samsova ou Daniela Malusardi, les festivaliers ont pu voir sur scène des danseurs qui ont interprété de merveilleux tableaux de danse. Alessandra Amato, Manuel Zappacosta, Viviana Melandri, Antonello Mastrangelo, Annalisa Cianci, Cristina Mirigliano, Manuel Paruccini, Alessia Gay et Alessio Pasquale Rezza étonnent, détonnent et impressionnent. Les pas de danse, la légèreté de l'être, la passion et la tristesse, l'amour et la souffrance sont omniprésents. Chaque mouvement, geste ou saut, surgit de la scène, accompagné d'un regard qui enflamme le public qui applaudit après chaque tableau. L'émotion est réelle et les tableaux classiques ou contemporains aussi variés que beaux sont assurés avec brio et répondent au goût du public. Les costumes suivent les tableaux et parfois classiques ou modernes, selon la musique et la chorégraphie. Cet superbe hommage bien que bref au goût des festivaliers qui auraient voulu la soirée dure au-delà d'une heure en a émerveillé plus d'un. A la fin de la soirée, l'hymne national tunisien a clôturé la soirée en présence des danseurs. D'eux d'entre eux tenaient les drapeaux tunisien et italien rattachés à des ballons aux couleurs des pays respectifs devant un public debout. A l'issue de la soirée, Ricardo Di Cosmo déclare: ''les tableaux choisis pour la soirée dédiée à Carthage est le fruit d'une approche expérimentale, et si ce spectacle a semblé court aux festivaliers c'est parce que les artistes venus en Tunisie ne sont pas assez nombreux pour présenter des danses au-delà d'une heure car cela nécessite beaucoup de rigueur et de concentration pour présenter des tableaux de ce niveau et de cette qualité'' a-t-il dit. Tweet Share Suivant