TUNIS, 4 mars 2010 (TAP) - Le suivi de la saison céréalière a été au centre d'une séance de travail tenue, jeudi, à Tunis, sous la présidence de M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en présence de M. Mabrouk El Bahri, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP). Il ressort de l'évaluation de la saison des grandes cultures que la pousse varie d'une zone à l'autre. Aujourd'hui, on distingue quatre zones: une où les cultures poussent bien, une deuxième où la pousse évolue naturellement, une troisième moyenne et une quatrième à évolution lente. La bonne pousse est localisée dans les périmètres céréaliers irrigués couvrant une superficie de 110 mille hectares tandis que la pousse dans des conditions naturelles est relevée dans les zones humides et semi-humides sur une superficie de 341 mille hectares soit 30 pc du total cultivé. La pousse à évolution moyenne est enregistrée dans les cultures en sec non irriguées sur une superficie de 365 mille hectares (sud des régions céréalières du nord), soit 32 pc du total des superficies ensemencées. S'agissant de la pousse lente, elle est signalée au centre et au sud du pays sur une superficie de 443 mille hectares, soit 39 pc des superficies totales. A noter que la céréaliculture dans ces zones peut être améliorée pour peu que les mois de mars et d'avril soient suffisamment pluvieux. Autres questions évoquées au cours de cette réunion. Il s'agit du parachèvement de la deuxième et troisième irrigation pour les céréales irriguées et de la sensibilisation des agriculteurs aux conditions d'accès au crédit complémentaire. Ce crédit est dédié à la fertilisation et au traitement des cultures céréalières (arrachage des mauvaises herbes, traitement des champignons...).