Tweet Share TUNIS (TAP) - Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Belgacem Ayari, a affirmé que le dialogue national initié par l'Union "se poursuivra durant les jours à venir". Lors d'une conférence de presse tenue en marge du Congrès national pour le dialogue, organisé, mardi, à l'initiative de l'Organisation syndicale, M. Ayari a déclaré que cette manifestation permettra de fixer les dates d'autres réunions entre les différents courants politiques afin d'examiner les principales questions dont en particulier l'emploi, le développement régional et la femme, outre la garantie de la neutralité de l'administration et des mosquées. Il a, par ailleurs, relevé que le choix de la présidence du congrès a été convenu entre les diverses parties participantes, précisant qu'une commission d'experts en droit constitutionnel a été mise sur pied et qu'une deuxième commission a été créée pour l'élaboration du communiqué final du dialogue. Il a été également convenu à ce que la présidence du congrès se compose de 6 personnalités, représentant à parte égales l'UGTT, l'Ordre des avocats et la LTDH. S'agissant de la non-participation du mouvement "Ennahdha" et du Congrès pour la République" à ce congrès, le responsable syndical a affirmé que leur absence "n'aura aucun impact sur le déroulement du dialogue national", selon son expression, faisant observer que l'initiative de l'Organisation ouvrière "n'est pas venue remplacer les instances constitutionnelles du pays, mais est intervenue en raison des nouveautés que connaît le pays." M. Ayari a formé le voeu de voir ce congrès déboucher sur un consensus sur l'ensemble des volets de l'initiative de l'Union. "L'état de tension et les tiraillements politiques" qui marquent aujourd'hui l'Assemblée nationale constituante et le pays tout entier constituent une menace pour la vie publique, a-t-il ajouté, mettant l'accent sur "la hausse vertigineuse des prix, la régression des indicateurs économiques et la propagation du phénomène de la violence." Il a démenti que l'Union ait rejoint les forces de l'opposition en Tunisie, déclarant en substance : "Nous ne sommes pas un parti et nous ne sommes pas aux côtés d'une quelconque partie. Nous gardons la même distance par rapport à chaque parti politique." Il convient de préciser que les points qui seront débattus par les participants, au cours d'une réunion à huis clos, se rapportent à l'instance supérieure indépendante des élections, au régime politique et aux dates des prochaines élections et de la finalisation de l'écriture de la Constitution, en plus de l'instance supérieure indépendante de l'information et l'instance de la justice judiciaire. Tweet Share Suivant