TUNIS, 27 avril 2010 (TAP)- L'innovation technologique et le respect de la propriété intellectuelle ont été au centre de la conférence internationale tenue mardi, à Gammarth, à l'initiative de l'organisation arabe des technologies de la communication et de l'information (AICTO) en collaboration avec le ministère des technologies de la communication et Microsoft international. Des experts internationaux prennent part à cette conférence organisée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la propriété intellectuelle. La rencontre vise à renforcer la prise de conscience quant à la nécessite de protéger la propriété intellectuelle et de respecter les droits d'auteurs notamment dans la région arabe et ce à la lumière des défis imposés par le développement de l'utilisation de l'internet. M.Mohamed Naceur Ammar, ministre des technologies de la communication a souligné à l'ouverture le rôle de l'innovation technologique et de la propriété intellectuelle dans la promotion du secteur des technologies de l'information et de la communication et le développement des domaines économiques et culturels. Il a ajouté que la protection de la propriété intellectuelle et le respect des droits d'auteurs constituent le fondement du développement intellectuel, scientifique, culturel ainsi que de l'innovation et de la création. Il a mis l'accent sur l'adhésion de la Tunisie aux efforts internationaux dans ce domaine affirmant qu'elle compte parmi les dix premiers pays fondateurs de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques notant l'adoption successive de législations nationales relatives à la protection de la propriété intellectuelle, artistique et industrielle. De son coté, Mme Khadija Ghariani, secrétaire générale de L'AICTO a affirmé que la plupart des pays arabes ont adopté récemment des législations en matière de protection des marques commerciales, de prototypes industriels, des droits d'auteurs outre la refonte de lois relatives à la protection des logiciels, des bases de données et la protection de la confidentialité des échanges électroniques. Elle a précisé que la situation diffère d'un pays arabe à un autre notant que cette situation n'est pas de nature à entraver la conception d'un système commun de protection de la propriété intellectuelle dans les pays arabes tout en prenant en considération les spécificités de chaque pays.