TUNIS, 27 sept 2010 (TAP) - " La société de l'information est une société ouverte qui consacre le droit de chacun d'accéder aux technologies de l'information et de la communication (TIC) ", ont noté lundi , les participants à la conférence internationale sur : " la femme arabe face aux défis de la société de l'information ", qu'organisent conjointement l'Organisation Arabe pour les Technologies de l'Information et de la Communication (AICTO) et le ministère des affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées. Le droit de l'accès aux TIC, le rapport de ce droit aux femmes et le développement social et économique des femmes par les TIC, ont été au centre de questions débattues par les participants et les invités aux travaux de la conférence, venus prêcher le droit de tous et en particulier de la femme d'accéder à l'information et aux TIC et de démontrer, à travers des exemples concrets ,l'apport de l'inclusion numérique au niveau de l'insertion sociale et de l'essor économique. Pour ce faire, les intervenants , composés de juristes, universitaires, experts et des spécialistes en TIC ont profité des trois panels au programme de la conférence, pour mettre l'accent sur la nécessité pressante de promouvoir les TIC et leurs usages au niveau des Etats et des sociétés arabes, pour lesquels les retombées négatives de la fracture numérique font obstacle sur les plans économique et culturel et social. Des retombées qui, relèvent- ils ne peuvent être dépassées qu'en élargissant le cadre de la diffusion de la culture numérique ainsi que ses instruments, en vulgarisant l'emploi des TIC et en réduisant les écarts existant entre les genres concernant l'adhésion active de la population à la société de l'information. Les intervenants ont relevé , également que traiter aujourd'hui, des TIC, de l'administration électronique et du genre social, fait partie d'une vision globale du développement, le savoir et la civilisation, la communication etant un outil de développement et de progrès pour les peuples et un moyen essentiel pour le transfert de la connaissance et la diffusion des valeurs nobles. Ils ont, par ailleurs, souligné la nécessité de trouver les modalités et les moyens adéquats pour faciliter l'accès aux TIC pour la femme, en particulier la femme rurale et la femme active de façon à bien les outiller pour se protéger et protéger leurs enfants contre les dangers du net et de contribuer activement au processus de développement de leur pays. La conférence a fourni également, l'occasion d'évoquer le succès de l'expérience tunisienne en matière de généralisation des TIC, de diffusion de la culture numérique et de promotion de la femme. Expérience soutenue par une législation et un cadre juridique sans cesse étoffé ,afin d'être en phase avec les l'évolution des besoins des citoyens et le garant de leur droit d'accès à l'information, tout en préservant la protection de la vie privée et des données personnelles. Les invités venus notamment de Mauritanie, de Lybie et d'Egypte ont fait savoir que cette conférence ,et au-delà de sa vocation première qui est celle d'impulser la coopération internationale dans le cadre de la lutte pour la réduction de la fracture numérique, appelle à la dynamisation des programmes de sensibilisation et de formation dans les domaines en rapport avec les TIC, de manière à encourager la participation du genre féminin, au processus de la prise de décisions et à l'édification de la société de l'information et du savoir.