La Chambre des députés TUNIS, 11 oct. 2010 (TAP) - La deuxième session ordinaire de la 12ème législature de la Chambre des Députés s'ouvrira mardi 12 octobre 2010. A l'instar des sessions précédentes, la nouvelle session sera riche en activité législative, notamment, à la lumière des projets de loi qui seront soumis la Chambre des députés et relatifs aux domaines politique, économique et social. Les commissions permanentes de la Chambre des Députés ont, d'ores et déjà, entamé l'examen de ces projets dont la discussion, aussi bien en commissions que lors des séances plénières, l'occasion d'approfondir la réflexion et d'enrichir le dialogue établi entre les pouvoirs législatif et exécutif. Cette session sera aussi marquée par l'examen des différents chapitres du Budget de l'Etat pour l'année 2011, du budget économique et des dispositions de la loi de finances. Les débats budgétaires se dérouleront, comme à l'accoutumée, dans une ambiance pluraliste et permettant d'évaluer l'état d'avancement de la concrétisation des orientations et objectifs ambitieux tracés dans le programme du président Zine El Abidine Ben Ali "Ensemble, relevons les défis" et dans le XIIe plan de développement 2010-2014. Le Conseil des ministres, tenu le 22 septembre 2010, sous la présidence du Président Zine El Abidine Ben Ali avait auparavant passé en revue les grandes lignes du projet du budget de l'Etat au titre de l'année 2011, budget qui reflète les priorités du programme présidentiel et les objectifs du XIIe plan, relatives notamment à l'impulsion du rythme de la croissance et de l'emploi, à travers la mise en place d'une infrastructure de base et technologique et l'incitation du secteur privé à participer davantage à la promotion des secteurs de l'investissement et de l'exportation, outre la mise en oeuvre des réformes engagées en vue de promouvoir le système éducatif, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique. La nouvelle session parlementaire ne manquera pas de renforcer le bilan des législations adoptées au cours de la session écoulée et qui ont consacré la volonté de raffermir la démocratie et d'impulser le processus pluraliste dans le pays, à travers le renforcement des droits de l'Homme et la modernisation des différents secteurs de développement. Ces législations ont, également, englobé les projets de loi adoptés dans le secteur financier ainsi que ceux relatifs au développement du paysage médiatique et au renforcement de la sécurité économique, auxquels s'ajoute l'adoption d'un certain nombre d'accords relatifs au financement de grands projets de développement et d'investissement, outre l'examen du projet du XII ème plan de développement qui a fait l'objet, au cours de l'année parlementaire écoulée, d'une étude approfondie et exhaustive. Les séances de débat parlementaire avec le gouvernement ont constitué, également, un important volet de l'activité de la chambre des députés. Cette tradition sera maintenue et confortée durant la nouvelle session, au cours de laquelle le débat portera sur des secteurs vitaux, traduisant ainsi la volonté constante de rester à l'écoute des propositions des députés et des attentes et préoccupations des citoyens. Sur un autre plan, les activités intellectuelles et culturelles de la chambre des députés seront consolidées pour s'adapter à des évolutions spécifiques à l'échelle nationale et internationale. Il en est de même pour les activités extérieures de la chambre qui seront aussi renforcées en vue de contribuer davantage à la promotion des relations bilatérales et multilatérales de la Tunisie, à la lumière des changements intervenus sur la scène internationale, et de permettre à la diplomatie parlementaire de contribuer de manière agissante à l'impulsion de l'action diplomatique. Les activités intenses et diversifiées menées par la chambre des députés attestent l'importance du rôle qu'occupe le pouvoir législatif en Tunisie dans la consécration de la démocratie et du pluralisme et l'accélération du rythme de croissance, sur la voie de l'instauration d'un développement équilibré et global, du renforcement des acquis de la Tunisie, de la consolidation des assises de l'Etat de droit et des institutions et du renforcement des piliers du régime républicain.