TUNIS, 19 nov 2010 (rédaction TAP) - Le choix de consacrer l'Etat de droit et des institutions et d'ouvrir la voie de la participation à toutes les forces vives et sensibilités politiques et intellectuelles constitue une constante fondamentale que le Président Zine El Abidine Ben Ali oeuvre constamment à ancrer dans le paysage politique tunisien. Les initiatives et mesures décidées par le chef de l'Etat dans ce sens, dont récemment les décisions annoncées à l'occasion du 23e anniversaire du Changement, témoignent de la volonté constante d'élargir davantage le champs du pluralisme. Ces décisions ont été largement saluées par la société civile nationale, qui y voit un nouveau jalon venu enrichir le processus de réformes politiques et une nouvelle preuve que le pluralisme constitue, dans la pensée du Président Ben Ali, un choix irréversible dans un pays qui ne fait "point de place à l'opinion unique ni à la couleur unique". Les nouvelles initiatives présidentielles démontrent de nouveau que le projet civilisationnel instauré depuis le Changement se base sur l'édification d'une société démocratique pluraliste fondée sur la liberté d'opinion et d'expression, le droit à la différence et la consécration des valeurs républicaines. Ces constantes constituent une condition sine qua non pour l'exercice d'une vraie démocratie, qui permet à tous les acteurs de la société de jouer pleinement leur rôle, en toute responsabilité et dans le cadre de la saine émulation. Ainsi, la décision d'organiser un séminaire périodique des partis représentés à la Chambre des députés, devant se tenir tous les six mois selon une composition qui tienne en compte la représentativité de chaque parti à cette Chambre, et dont la présidence tournante sera assurée par les secrétaires généraux de ces partis, vient conforter la tradition de concertation et d'échange de vues concernant la marche des divers secteurs. Partant de la conviction du rôle majeur de l'Observatoire national des élections dans la garantie de la transparence, de la crédibilité et de la neutralité de l'opération électorale, le président de la République a ordonné, dans son discours, de consolider cette structure en l'élargissant à des personnalités nationales indépendantes connues et reconnues pour leur compétence et leur renommée; le but étant de renforcer les prérogatives de l'observatoire en matière de contrôle du déroulement de toutes les phases des élections, et de publication des rapports de l'observatoire sur toute l'opération. La volonté du président de la République de promouvoir davantage le paysage médiatique national s'est de nouveau illustré par sa décision d'élargir les prérogatives du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) de manière à garantir la saine émulation entre les différentes composantes du secteur. Le chef de l'Etat a, également, ordonné d'enrichir la composition du CSC avec la présence de la femme, des partis représentés à la Chambre des députés et d'un membre du parlement des jeunes, et ce en concrétisation des orientations visant à promouvoir la participation de la femme et des différentes sensibilités politiques à la vie publique et d'initier les jeunes à l'exercice politique. Les nouvelles prérogatives du CSC lui permettront d'accomplir un rôle essentiel sur la voie du développement des établissements médiatiques, l'amélioration de leur rendement et le perfectionnement de la qualité de leurs contenus ainsi que d'occuper la place qui leur sied dans l'espace médiatique mondialisé, conformément à la ferme volonté politique du Président Ben Ali qui ambitionne de gagner le pari de la qualité dans tous les secteurs en étant ouvert à toutes les opinions et contributions des diverses catégories et sensibilités intellectuelles et politiques. Il y a lieu de rappeler que le Conseil supérieur de la communication a bénéficié, depuis sa création le 30 janvier 1989, de plusieurs décisions présidentielles visant à en élargir les prérogatives conformément à une démarche progressive en harmonie avec le processus du changement. Ainsi, il a été décidé, en octobre 1992, d'associer le Conseil à la consultation sur les textes juridiques dans le domaine de la communication et d'assumer le rôle d'Observatoire national de l'information à compter de mai 2002. Le 10 décembre 2005, il a été décidé d'élargir la composition du Conseil aux représentants des partis politiques et de la société civile. Ce processus a été couronné par la promulgation de la loi en date du 2 mai 2008 en vertu de laquelle le Conseil est devenu un établissement public doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière et placé sous la tutelle du Premier ministère. Le chef de l'Etat a constamment appelé le secteur de l'information à faire preuve davantage d'audace et de diversité, d'être à l'écoute des préoccupations des citoyens et à l'affût des défis qui se posent. Le but est de contribuer efficacement à l'impulsion du dialogue national, à éclairer l'opinion publique et à enraciner la pratique démocratique. Il s'agit, en effet, d'appuyer le processus de modernisation que vit la Tunisie et par conséquent la presse d'opinion et la presse des partis dans le cadre du respect de l'éthique de la profession. Conformément à ces orientations, le président de la République a appelé, dans son discours, à élargir la participation des partis et de personnalités nationales aux émissions de débat à la radio et à la télévision. L'évolution que connaît le paysage médiatique doit, en effet, offrir aux partis politiques des espaces plus vastes pour renforcer le dialogue sur les questions nationales et la mise en œuvre des politiques sectorielles et des programmes de développement. Etant donné que le soutien financier aux partis leur permet d'accomplir leur rôle dans les meilleures conditions, le chef de l'Etat a annoncé dans son discours du 7 novembre 2010, une nouvelle augmentation de la subvention de l'Etat aux partis politiques et à la presse des partis. Il s'agit de permettre à cette presse de continuer à paraître périodiquement et de s'exprimer en toute liberté sur l'ensemble des questions nationales. Les décisions présidentielles en faveur du secteur de l'information et de la communication viennent conforter les orientations qui concernent le secteur dans le premier volet du programme présidentiel "Ensemble, relevons les défis". L'accent est mis sur le souci de renforcer le rôle du secteur dans l'impulsion du processus démocratique pluraliste à travers la consécration d'une information libre, pluraliste et responsable tout en étant à l'écoute des préoccupations et des attentes des citoyens. Le discours programme du Président Ben Ali à l'occasion du 23ème anniversaire du Changement est porteur d'un élan de réformes, riche en décisions politiques de nature à consolider les fondements du projet civilisationnel du Changement et à impulser la vie politique nationale sur la voie de l'enracinement du processus démocratique pluraliste, dans le cadre de l'interaction constructive entre les différentes sensibilités et forces vives et la corrélation entre l'évolution politique, le développement intégral, juste et durable.