Monastir, 7 mars 2011 (TAP) - Une conférence sur "le droit constitutionnel", s'est tenue, le week-end dernier, au complexe culturel de Monastir. Le conférencier, M. Ahmed Soussi, a abordé à cette occasion, les problématiques qui se posent, aujourd'hui, au niveau constitutionnel, après la révolution du 14 janvier, soulignant que l'objectif principal de cette révolution est de "rompre définitivement avec un régime politique corrompu qui exige impérativement la dissolution des institutions constitutionnelles existantes, pour s'orienter vers l'élection d'une assemblée constituante ayant pour mission d'élaborer une nouvelle constitution". L'ancien doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse a mis en relief les principales étapes et règles juridiques, qui organiseront l'élection de l'assemblée constituante, relevant la possibilité d'organiser ces élections, sous la supervision, de la justice et sans avoir recours aux Nations Unies. Les autres interventions ont, pour leur part, passé en revue les objectifs et les résultats de la révolution, sur le plan juridique et politique, soulignant que cette révolution s'est déclenchée pour réclamer le retour au régime républicain et l'alternance au pouvoir, et davantage de transparence pour lutter contre la corruption. Lors de cette conférence, il a également été question de promulguer un texte de loi pour l'organisation provisoire des pouvoirs en adéquation avec la nature de l'étape, qui fonde un nouveau processus de transition.