TUNIS, 27 AVR 2011 (TAP) - La Tunisie qui est en train de changer en mieux, constitue un marché où il y a des opportunités réelles de création de valeurs via des partenariats. Les ministres tunisiens des Finances, du Commerce et du Tourisme, du Transport et de l'Equipement et de la Formation professionnelle et l'Emploi, ont plaidé, mercredi à Paris, la cause tunisienne devant quelque 300 chefs d'entreprises françaises. «Nous sommes venus dire que la Tunisie est en train de changer en mieux et que les opportunités futures seront encore plus rentables et plus intéressantes », a déclaré à la presse M.Jalloul Ayed, ministre des Finances, à l'issue de cette réunion tenue au siège du Medef (patronat français). « Les entreprises françaises ne doivent pas seulement regarder la Tunisie comme un pays de main-d'œuvre bon marché, mais comme un marché où il y a des opportunités réelles de création de valeurs via des partenariats », a-t-il indiqué. M.Yassine Brahim, ministre du Transport et de l'Equipement a, pour sa part, rappelé que trois mois après la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, « les entreprises tunisiennes fonctionnent, le gouvernement de transition aussi, malgré le flou constitutionnel, donc il y a une maturité, une volonté de réussite », rapporte l'agence Reuters. Pour M.Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, la révolution tunisienne « est réussie, mais la Tunisie reste un pays d'Afrique, un pays du Sud». Et d'ajouter qu'il préfère miser sur une remise en marche de l'appareil économique tunisien pour « donner de vrais espoirs aux Tunisiens » et les dissuader « d'aller chercher un eldorado difficile à trouver au Nord », notamment après le durcissement des accords de Schengen envisagé par Paris et Rome qui peut, a-t-il fait savoir, créer un nouveau système «handicapant» pour les entrepreneurs tunisiens.