Le procès des deux jeunes tagueurs Oussema Bouagila et Chahine Berriche, alias «Zwewla», prévu hier 23 janvier au Tribunal de Gabès à été reporté au 27 mars. Début février, sortie d'un documentaire sur leur affaire intitulé « Zwewla... mais on rêve ». Samedi 3 novembre 2012, à 23h30 à Gabès, Oussema et Chahine ont tagué, sur un mur pas loin de l'ISET (Institut Supérieur des Etudes Technologiques) de Gabés : «Al- Châab yourid hak ezawéli» (Le peuple veut le droit des déshérités, ndlr) et «Zawéli fi Tounes méyett hay» (le déshérité est mort-vivant en Tunisie, ndlr). Arrêtés, ils ont été accusés de «taguer sans autorisation sur les murs de bâtiments publics, violer l'état d'urgence et propager de fausses informations portant atteinte à l'ordre public». L'affaire de Zwewla a rapidement circulé sur les réseaux sociaux et des actions de mobilisation et de soutien aux deux jeunes Oussema Bouagila et Chahine Berriche ont été lancées sur les réseaux sociaux : artistes, activistes, personnalités politiques et autres citoyens dénoncent le procès de «Zwewla». A cet effet un documentaire intitulé « Zwewla... Mais on rêve » verra le jour en février 2013, réalisé par Chahine Berriche et Fatma Lâazibi, avec un scénario de Mondher Berriche. «Ce documentaire de 24 minutes a été réalisé simultanément avec le procès et les manifestations qui ont eu lieu pour soutenir Zwewla », nous déclare le scénariste. « Le slogan du documentaire « Pour la Tunisie. Ici et maintenant dédié à ceux qui verront le jour après nous » ajoute-t-il. Bande-annonce: Chaima Bsibes A Lire: Tunisie - «Le graffiti n'est pas un crime» : Campagne de soutien à Zwewla Tunisie : Zwewla et le graffiti devant le tribunal