Un ministre israélien a admis, il y a quelques jours, que des milliers de bébés ont été volés à leurs mères, dans les premières années de la création d'Israël. En effet, Tzachi Hanegbi, ministre israélien de la sécurité nationale, est devenu le premier membre d'un gouvernement israélien à admettre que des milliers de bébés juifs, avaient été volés à leurs mères dans les premières années de la création d'Israël. Selon le journaliste britannique, spécialiste des affaires du Moyen-Orient, Jonathan Cook, qui est résident en Israël et qui a publié à ce sujet, une tribune sur le site du journal émirati, The National, le gouvernement israélien, a choisi, 70 ans après, d'accepter une toute petite levée du voile sur ce scandale historique dont les faits renseignent sur l'effroyable racisme et le comportement d'apartheid, que les gouvernants d'Israël, tous des européennes, avaient fait subir aux juifs marocains et d'Afrique du Nord, qui avaient choisi de quitter leurs pays pour aller peupler le nouvel Israël. Selon Jonathan Cook, qui cite des données israéliennes, le plus souvent produites par des chercheurs, historiens et des activistes civils libres, dans les années 50, l'Etat d'Israël aurait couvert une affreuse affaire de traite d'êtres humains, dont les principales victimes étaient des bébés juifs marocains et tunisiens, arrachés à leurs mamans, soit par force, soit par mensonge en prétextant par exemple, qu'ils sont mort-nés. Selon le journaliste britannique, le nombre total de ces bébés avoisinerait les 8000.
