Le Président Bourguiba occupe une place importante dans l'histoire de la Tunisie. Certaines de ses anecdotes restent cependant inconnues. «La scène s'est passée en 1954, quand la Tunisie est sous le protectorat français, Bourguiba est allé à New York pour participer à une réunion des Nation Unies. L'objectif était d'internationaliser l'affaire Tunisie», rapporte le journaliste irakien Mustapha Hadithi. Devant le siège des Nations unies, Bourguiba était interdit d'entrer parce qu'il était juste un chef de parti politique et il n'avait aucun statut officiel. Dr. Muhammad Fadhel Al-Jamali, chef du gouvernement irakien et qui avait beaucoup d'estime pour Bourguiba a vu la scène. Il s'est dirigé vers Bourguiba en disant : « Vous allez entrer au siège de l'ONU en tant que membre de la délégation irakienne.» Il a, ensuite, enlevé le badge de l'un de ses compagnon et l'a donné à Bourguiba. Une fois à l'intérieur, Al-Jamali a achevé son discours puis il a cédé le micro à Bourguiba en disant : « Maintenant je vais céder la parole à M. Habib Bourguiba pour représenter la Tunisie.» Bourguiba a tenu un discours énergique qui a sollicité l'intérêt des personnes présentes. Deux ans après la Tunisie a eu son indépendance. A la suite de La révolution du 14 juillet 1958 en Irak, Dr. Al Jamali a connu une parenthèse carcérale de 3 ans. Juste après, il est venue pour enseigner à l'université tunisienne jusqu'à sa mort. Une rue de la mutuelel ville porte son nom jusqu'à présent.
