Les prières de rue enveniment le conflit entre des Elus et des musulmans de la ville. Le maire en appelle au ministre de l'Intérieur. Une centaine d'élus en écharpe tricolore chantant la Marseillaise devant 200 musulmans qui suivent le prêche en arabe sur leurs tapis de prière. L'image a fait le tour des télévisions vendredi. Mais loin de régler le problème, la démonstration de force des élus de la droite francilienne semble avoir encore plus crispé la situation à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). D'un côté, le maire (LR) Rémi Muzeau veut mettre fin aux prières de rue qui se tiennent depuis huit mois chaque vendredi midi à deux pas de l'hôtel de ville. De l'autre, l'union des associations musulmanes de Clichy (UAMC) réclame un lieu de culte après son expulsion en mars d'un bâtiment municipal rue Estienne-d'Orves dans lequel la municipalité est en train d'aménager une médiathèque.