Tous les médias tunisiens ne se relaient depuis des heures qu'une seule info à savoir la découverte de l'épidémie du choléra à Tunis et plus précisément à Bizerte. Dévoilées depuis ce matin, les déclarations de Mohamed Rajhi, directeur de la protection de la santé et de la préservation de l'environnement au ministère de la Santé ont semé le trouble. Néanmoins et d'après l'intervention de Noureddine Achour, directeur de l'Observatoire national des maladies nouvelles et renouvelées nous apprenons que ce n'est pas la première fois que le virus a été découvert. En effet, après Bizerte et un terrain de foot à Sousse c'est à Rades Meliane et plus précisément à la station d'épuration de Radès que les échantillons positifs ont été prélevés.
D'après l'organisation mondiale de la santé ; deux sérogroupes, O1 et O139, sont à l'origine des flambées épidémiques. V. cholerae O1 provoque la majorité des flambées, tandis que l'O139, identifié pour la première fois au Bangladesh en 1992, est confiné à l'Asie du Sud-Est.Les souches de V. cholerae non-O1-non-O139 peuvent provoquer des diarrhées bénignes, mais pas d'épidémie qui a été définitivement éradiquée dans les années 80 de la Tunisie.