Abdallah Rabhi, Secrétaire d'Etat aux ressources hydrauliques et la pêche, a parlé du stress hydrique en Tunisie. Le ministère de l'Agriculture fait des campagnes de sensibilisation depuis plusieurs mois mais les Tunisiens restent indifférents et inconscients dans leur consommation quotidienne, selon Abdallah Rabhi. Le citoyen doit savoir que le stress hydrique est une réalité. Il doit changer d'habitudes et de considération envers cette denrée précieuse et en manque en Tunisie. Il a expliqué que la nouvelle politique pour préserver l'eau n'est pas restreinte à la Tunisie. C'est le même cas dans d'autres pays où leurs ressources sont moins pauvres que les nôtres. Le secrétaire de l'Etat a ajouté que la sensibilisation à elle seule n'est pas efficace, Il y a aussi de nouvelles mesures comme par exemple les bonus à ceux qui construisent des bassins pour collecter l'eau (Majel). Mais à cause du manque de pluies des trois dernières années, la situation est actuellement difficile non seulement en Tunisie mais dans le monde entier. Le niveau d'eau dans nos barrages est très bas. Nous avons 39 barrages et 3 en construction Kalaa, Saida et Douimes qui vont rajouter de 300 à 320 millions de mètre cube, ce qui va nous permettre une certaine aisance. Nous avons conscience aujourd'hui que nous avons tardé à commencer les travaux de ces trois barrages à cause de la révolution car les bailleurs de fonds n'avaient pas assez confiance dans un pays agité pour financer des projets en Tunisie.