Dans un droit de réponse paru dans plusieurs médias Sihem Bensedrine répond au propos de Béji Caïd Essebsi la concernant dans la vidéo de la conversation avec Hamadi Jebali, datant du 26 décembre 2011 et publiée sur le web la semaine dernière. Pour la présidente du Conseil national des libertés en Tunisie (Nnlt), les accusations portées à son encontre par Béji Caïd Essebsi sont des accusations cancanières, dignes de concierges. « Quant au chantage sur la sécurité publique que je vous aurais fait, j'ai déjà répondu à cela dans la lettre ouverte que je vous avais envoyée avant la fin de votre mandat, je constate que vous restez soumis à l'intoxication des services. Je passe sur les accusations cancanières, dignes de concierges, avec tout le respect que l'on doit aux concierges, sur mes prétendues relations avec Rajhi, passibles de poursuites judiciaires; ils ne font que reprendre, dans les mêmes termes et le même style, la basse propagande des services de Ben Ali. Une chose est sûre, Caïd Essebsi a réussi à convaincre l'opinion qu'il était plus à l'aise dans l'habit du courtisan à la cour de Wassila Bourguiba que dans celui d'un prétendant à la magistrature suprême. »