Après avoir eu des déclarations dégradantes à l'encontre de Chokri Belaid lors d'une interview faite à un magazine arabe et dans lesquelles il l'avait accusé d'avoir collaboré avec le régime de Ben Ali, Imed Daimi a partagé un long texte sur son profil Facebook pour s'excuser. L'introduction du texte écrit par Imed Daimi est traduisible par ce qui suit : Chokri Belaid et Haj Mohamed Brahemi sont à ce jour les derniers martyrs politiques en date (en attendant de connaitre un jour la vérité dans plusieurs cas de mort subite de nombre de personnages politiques pendant les dernières années et avec la haute considération pour les martyrs des deux institutions sécuritaire et militaires) …et méritent de la part de tous les Tunisiens le respect de leur mémoire. Partant de ce principe, je présente mes excuses à la mémoire du martyre Chokri Belaid, de sa famille et de ses camarades pour les abus qu'on a rapporté en mon nom il y a une semaine. L'interview était un petit bavardage ramadanesque politique dans un café enregistré par un journaliste et reformulé par ses soins en se basant sur mes propos. Cette reformulation s'est basée sur le principe de la provocation et du buzz pour laquelle je ne blâme pas le journaliste. Je m'en veux par contre pour avoir accepté cette formule d'Interview.