Habib Jemli a entamé les pourparlers pour former son gouvernement, il y a presque deux mois. Demain, il passe au vote devant l'ARP avec de très faibles chances de passer. Le choix de Jemli est déjà très loufoque. Au lieu d'assumer sa responsabilité de former un gouvernement en tant que parti gagnant aux législatives, Ennahdha a jugé bon de confier cette mission à Habib Jemli en tant que technocrate, même s'il faisait déjà partie du gouvernement de la troika en 2011. Ce choix n'a pas inspiré confiance aux autres partis politiques. Boucliers levés, les pourparles n'ont rien donné. Habib Jemli a essayé une seconde tentative : un gouvernement de technocrates. Résultat : ça ne marche pas non plus. Pire, Jemli a perdu même la confiance d'Enndha qui n'était pas d'accord sur certains noms dans la formation gouvernementale. Là, on a commencé à opter pour les demi-solutions : Jemli a promis de modifier sa formation mais après le vote de confiance au parlement, ce qui n'est ni logique ni constitutionnel. Entre temps, une nouvelle coalition est en train de se former entre les ennemi d'hier, Youssef Chahed et Nabil Karoui. Des échos provenant des cercles proches des deux partis affirment le rapprochement. Si l'inforamtion s'avère vraie, Habib Jemli et ses ministres seront les victimes de l'imbroglio créé par Ennahdha. Mais, il y a quand même un aspect positif de l'histoire qui nous parvient. Ils auront une ligne ajoutée dans leurs CV : Expérience : ex-ministre proposé