« À quoi nous aspirons en Tunisie. Est-ce que nous avons une ambition pour notre pays, une vision.De quelle Tunisie nous rêvons pour demain. Quelle Tunisie nous espérons laisser aux prochaines générations », se demande Ezzeddine Saidane. Ezzeddine Saïdane estime que nous avons perdu le droit à l'ambition. Selon lui, perdre le droit à l'ambition n'est pas permis dans un pays qui a fait tant de progrès depuis son indépendance, et qui doit aspirer à en faire davantage. « Peut-on encore sauver notre pays. La réponse est oui, sans doute si l'on a la volonté sincère pour le faire », lit-on dans l'article publié par Ezzeddine Saïdane sur Facebook. Il a fait savoir que, comme proposé et décrit à plusieurs reprises depuis plus de cinq ans, le sauvetage peut se faire en trois étapes: 1- un débat national devant aboutir à un diagnostic consensuel écrit de la situation. Ce débat ne doit pas durer plus que deux à trois semaines. 2- sur la base du diagnostic il y a lieu d'élaborer un plan d'ajustement structurel permettant d'arrêter l'hémorragie. L'exécution de ce plan ne doit pas durer plus que 18 à 24 mois. 3- le plan d'ajustement structurel débouche naturellement sur un programme de grandes réformes qui peut durer en moyenne trois années. « POSSIBLE si nous pouvons encore avoir de l'ambition », a-t-il dit.