Le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire a adressé une lettre officielle au Parlement tunisien l'informant de l'acceptation officielle de la plainte de la députée Abir Moussi. Cette acceptation a suivi des procédures pour inspecter les «violations commises à son encontre» et pour demander des éclaircissements sur les mesures prise par le Conseil pour protéger les droits de la plaignante et préserver sa dignité de femme politique à la tête d'un parti d'opposition, selon l'affirmation du bloc du Parti constitutionnel libre, dans un communiqué publié aujourd'hui vendredi. Le communiqué a déclaré que cette correspondance à l'Union interparlementaire "est le résultat des attaques répétées contre la présidente du Bloc du Parti constitutionnel libre, Abir Moussi, et les membres du bloc, au Parlement, et suite aux plaintes adressées à L'Union interparlementaire afin d'exhorter le parlement tunisien à s'acquitter de ses obligations découlant de son implication dans le système parlementaire international. ". Le Bloc constitutionnel libre (16 députés) a dénoncé, selon le texte du communiqué, Le fait que le président de l'Assemblée des représentants du peuple ait caché la correspondance susmentionnée et ne l'ait délibérément pas présentée à l'attention du bureau du Parlement. Ils ont aussi critiqué le fait qu'il ait négligé la correspondance précédente qui lui avait été adressée depuis le dernier mois de janvier sur le même sujet et qu'il n'ait répondant pas au contenu de la correspondance. Il a par ailleurs, selon le même communiqué, continué à protéger les agresseurs, les dissimuler, œuvrer pour renverser les faits et faire de la victime un accusé, pour absoudre ses fils gâtés et les blanchir dans l'opinion publique. " Le bloc a condamné le retrait délibéré des membres du bureau du Président du Conseil et ses alliés de la séance du bureau tenue hier, jeudi, et le refus des absents d'enregistrer leur présence via l'application à distance immédiatement après l'achèvement de leur interventions afin de ne pas fournir le quorum nécessaire pour se prononcer sur les points soulevés par le représentant du bloc du Parti constitutionnel libre. ce dernier a présenté son programme de travail en tant que mandataire dans les affaires des représentants, en délibérant sur la pénétration étrangère du parlement, la corruption financière causée par les accords conclus avec des organisations internationales connues pour leur agenda colonial à travers le monde et la fixation des dates des sessions de vote sur les listes restées inactives depuis des mois.