Oussama Bouthelja, ancien chargé de mission auprès du ministre de l'Intérieur, a été accusé, par le syndicat de la sécurité républicaine, d'appartenir à un appareil sécuritaire parallèle au sein du Ministère de l'Intérieur et ce lors d'un point de presse tenu, mardi 30 juillet. Oussama Bouthelja a réfuté les accusations portées à son encontre a pointé du doigt les membres du syndicat de la sécurité républicaine, dans un droit de réponse publié par Assabah News. « Ceux qui sont derrière cette campagne de diffamation ne sont autres que les corrompus de l'ancien régime » a précisé Oussama Bouthelja avant d'ajouter que les parties ayant signalé l'existence d'un appareil sécuritaire parallèle au sein du Ministère de l'Intérieur de détiennent aucune preuve tangible et crédible à ce propos. Oussama Bouthelja a, par ailleurs, souligné qu'il compte intenter une action en justice contre les personnes et parties l'ayant accusé à tort d'appartenance à ce présumé appareil sécuritaire parallèle. Rappelons que Walid Zarrouk, secrétaire général du syndicat de l'établissement pénitentiaire, a indiqué que plusieurs directeurs et hauts cadres au Ministère de l'Intérieur appartiennent à un appareil sécuritaire parallèle mis en place depuis Ben Ali et sert, actuellement, les intérêts du parti Ennahdha. Il a révélé, dans ce même contexte, que certains de ces directeurs sont impliqués dans des affaires de trafic d'armes et que le neveu d'Abou Yadh, leader du la mouvance salafiste djihadiste en Tunisie, a été désigné directeur de formation au ministère.