La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis a rejeté, dans la nuit de jeudi à vendredi, les demandes de libération du secrétaire général régional du mouvement Ennahdha à Béja, Mohamed Mzoughi, ainsi que d'un médecin résident à Djerba. Les deux hommes sont poursuivis dans le cadre d'une affaire liée à des propos considérés comme offensants envers le président de la République et à des actes présumés d'incitation à la haine, diffusés sur les réseaux sociaux. Ces accusations sont étayées par des éléments recueillis lors de l'enquête. L'instruction concerne également plusieurs membres du bureau régional du mouvement Ennahdha à Béja. Cinq personnes ont comparu devant la justice, tandis que d'autres sont toujours attendues par les autorités judiciaires.