A l'occasion de la grève générale des médias, un rassemblement a été organisé par les journalistes, mardi 17 septembre, au SNJT. La présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, Néjiba Hamrouni a donné un discours, dans lequel elle est revenue sur les tentatives de certaines parties au pouvoir de faire fléchir la presse tunisienne. Néjiba Hamrouni a confirmé le succès de la grève en dépit des dépassements commis par certains organes de presse qui n'ont pas respecté les dispositions de la grève. La présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens a dénoncé un plan diabolique par le biais duquel, certaines parties, veulent faire mainmise sur les médias. « On a commencé par la diabolisation des journalistes pour passer, ensuite, aux agressions » a déclaré Néjiba Hamrouni soulignant qu'en matière d'agression des journalistes, la Tunisie a battu des records. « Après que les médias aient su jouer leur rôle d'observateur, on est passé aux poursuites judicaires et aux arrestations » a expliqué Néjiba Hamrouni tout en dénonçant l'application des dispositions du code pénal alors que le métier de journaliste est régi par le code de la presse, notamment le décret n°115. Estimant que le gouvernement a échoué dans la gestion des dossiers du secteur médiatique, la présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens a appelé le gouvernement à démissionner. « Nous avons tendu la main mais sans qu'il ait d'issues au dialogue » a conclu Néjiba Hamrouni précisant qu'en dépit des efforts fournis dans ce sens, les nominations arbitraires dans le secteur médiatique continuent.