Plus de 13 mille documents liés à l'assassinat de l'ancien Président américain, John Fitzgerald Kennedy en 1963, ont été rendus publics par les Archives nationales américaines. La mort de JFK a provoqué la stupeur du monde entier et a suscité d'innombrables spéculations jusqu'à ce jour. Citant des « inquiétudes relatives à la sécurité nationale », la Maison Blanche a bloqué la publication de milliers d'autres. D'ailleurs, un lot d'archives sur cette affaire a été déclassifié en décembre 2021. Ce sont désormais « 97% des environ 5 millions de pages de dossier qui sont accessibles au public », selon les Archives nationales. De même, le président démocrate Joe Biden a indiqué dans une note qu'un nombre « limité » de documents ne pourraient pas être rendus publics. Précisant que c'est une «une mesure nécessaire » afin de « prévenir des dommages sur la défense militaire, les opérations de renseignement, les forces de l'ordre ou la politique étrangère ». Pour leur part, La CIA, la Police Fédérale et le FBI ont sollicité auparavant le maintien de la confidentialité de certains documents. Selon les historiens spécialistes de John F. Kennedy, il est peu probable que les archives maintenues secrètes contiennent des révélations explosives ou capables de mettre fin aux théories du complot autour de cet évènement qui a bouleversé le monde entier. L'assassinat de JFK, le 22 novembre 1963 à Dallas (Texas) a donné lieu à de nombreuses supputations, alimentées par des centaines de livres et de films, dont celui d'Oliver Stone « JFK » (1991.