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L'anonymat sur Internet, un droit à problèmes ?
Publié dans Tuniscope le 07 - 04 - 2010

Grâce au virtuel, mentir devient plus facile. Avoir un pseudos et un profil anonyme sur les blogs et réseaux sociaux, permet de se construire une vie virtuelle, qui peut dans bien des cas, ne pas ressembler à la vie réelle de la personne en question.
Grâce au virtuel, mentir devient plus facile. Avoir un pseudos et un profil anonyme sur les blogs et réseaux sociaux, permet de se construire une vie virtuelle, qui peut dans bien des cas, ne pas ressembler à la vie réelle de la personne en question.
Les dernières dérives constatées sur Facebook donnent tout de même à réfléchir. La page qu'on a signalée dans un précédent article n'est pas la seule à nager aux bords de la dérive. D'autres existent, allant des extrémistes religieux aux extrémistes irréligieux en passant par les nationalistes et les idéologues d'un autre temps. Point commun de toutes ces pages et groupes, l'anonymat. Qui se cachent derrière ces pages ? On ne le sait pas, et pour cause, ce ne sont pas les fausses identités qui manquent : Moujéhid, atheist tunisien, Che Guevara, Gigi, Dolce je ne sais quoi… chacun laisse libre court à son imagination pour se créer une vie dans ce petit écran.
Aujourd'hui, il est révolu le temps où l'anonymat sur le cyberespace constitue un mode d'expression défouloir : avouer qu'on déteste son patron sans que son patron ne le lise. Avouer qu'on a des problèmes de couple sans que la famille ne le sache. Les gens profitent de l'anonymat pour se faire une vie virtuelle qui n'est pas forcément la leur dans la vie réelle. Ils se créent des personnages qui ne les représentent pas. Ils se construisent une histoire derrière un pseudo. Ils prennent leur désirs pour des réalités, et du moment que personne (ou presque) ne les connaît dans la vraie vie, ils se permettent tout : insulter les gens, mentir, accuser, diffamer, etc.
En fait, loin de nous l'idée de généraliser ce fait à tout le monde, l'anonymat cache parfois de mauvaises surprises. Les blogueurs anonymes, sans en faire une vérité générale, se créent des personnages qui ne collent pas forcément à leur réalité. Pour certains, choisir d'être anonyme peut s'avérer compréhensible (raisons politiques le plus souvent, ou histoires intimes pour certains). Mais du moment où on touche à la vie –même virtuelle – d'autres personnes, il semble qu'assumer ses dires et actions soit indispensable. Etaler sa rancœur et sa haine sur la toile en toute impunité n'est plus excusable.
Dire ce qu'on a sur le cœur c'est certes un droit que devrait avoir tout le monde, notamment dans une période où la censure élargit son champs de bataille. Mais cela ne signifie en aucun cas, que sous couvert d'anonymat, on a le droit de dire et publier tout et n'importe quoi.
S.B.H

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