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Festival international de Hammamet - Harak yetmanna
Publié dans Tuniscope le 01 - 01 - 1970

Le festival international de Hammamet vous propose pour la soirée du 17 juillet 2010 à 22h00 en exclusivité le one man show de Raouf ben Yaghlen « HARAK YETMENNA» une création de et avec Raouf Ben Yaghlane, une production Foulene

Raouf Ben Yaghlane est bien connu du public tunisien. Il faudrait plutôt dire "le personnage Raouf Ben Yaghlane". Que ce soit sur scène ou sur les plateaux de télévision, ce n'est jamais vraiment lui qui est là. A la télé, inlassable militant de la cause théâtrale, le comédien plaide pour une meilleure diffusion de l'art dramatique, pour une éducation et une culture des planches auprès des plus jeunes. Quand la lumière se fait, sur scène, on le reconnaît sous les personnages qu'il incarne mais l'homme est pudique et parle peu de lui. Il le dit et le répète : "je parle de ce qui me concerne, de ce qui m'intéresse et de ce que j'observe". C'est-à-dire, surtout des autres. Il se dit, plus qu'habité, "hanté" par les autres. On l'aura compris Raouf Ben Yaghlane est un homme de théâtre, avant tout.
Une vocation, de celle dont on ne peut se défaire... Fils de commerçants djerbiens, il comprend qu'il n'y échappera pas quand à 8 ans, à la mort de son père, il est tenu de jouer un rôle, celui du garçon de la famille. Désormais conscient de son destin, il fait un passage éclair au Centre d'Art Dramatique avant de mettre en scène en 1968, à 18 ans, sa toute première pièce à la Maison de la Culture Ibn Rachiq. Le chemin qu'il suit alors le mènera au Kef, au sein de la Troupe du Kef à l'invitation de Moncef Souissi. Puis il revient à Ibn Rachiq avec une pièce difficile "En pleine mer" avant de se lancer dans le One-Man-Show, la forme qui convient le mieux à ce comédien multiforme qu'un rien habille et transforme en "autre". Avec "Mathalan" une pièce où il joue un chômeur déguisé en femme pour pouvoir travailler comme bonne à tout faire, il connaît enfin un succès public qui lui permettra aussi de se faire connaître en dehors des frontières de la Tunisie. Installé en France, il est très actif dans les quartiers dits sensibles de la banlieue de Grenoble où il est d'abord directeur artistique du Centre de Développement Culturel et Artistique (CEDECA), avant de prendre la direction de la Maison de Mohamlet. il ne néglige pas pour autant son art ni son public tunisien. Et il revient avec "C'est quoi déjà ?" (Ech-Ikouloulou) puis "Dire ou ne pas dire" (Naabar ouella ma n'aabarchi ?) deux pièces où le complexé qu'il se dit être, trouve à s'exprimer enfin pour finalement reconnaître que "la liberté d'expression ne suffit pas".
Le spectacle présenté à Hammamet, "Haraq Yetmenna" est issu d'un projet européen de sensibilisation contre l'émigration clandestine pour lequel Raouf Ben Yaghlane a été à la rencontre des "Haraqas" parqués dans des camps en Italie avant de se confronter aux jeunes candidats potentiels de Douar Hicher. Il en a tiré un spectacle violemment opposé à cette forme d'exil qui mène à l'indignité, la déchéance ou à la mort. Un spectacle dédié à ces "brûleurs de papiers" qui traversent la mer à leurs risques et péril par celui qui dit avoir peur seulement de traverser la rue ! On rit beaucoup même si le rire, comme toujours avec Raouf Ben Yaghlane est souvent grinçant.
Le meilleur de Raouf Ben Yaghlane sur scène à Hammamet. A ne pas manquer.


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