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Un Palestinien à Cannes
Publié dans Tuniscope le 15 - 05 - 2009

La presse : publié le 15/05/09 Comme l'événement n'est pas courant, il se fête, nous avons choisi d'en parler. Elia Suleiman présente son nouveau long métrage en compétition officielle : « The time that remains », le vendredi 23 au Palais de la Croisette dans le cadre de la 62e édition du Festival international de Cannes.
La presse : publié le 15/05/09
Comme l'événement n'est pas courant, il se fête, nous avons choisi d'en parler.
Elia Suleiman présente son nouveau long métrage en compétition officielle : « The time that remains », le vendredi 23 au Palais de la Croisette dans le cadre de la 62e édition du Festival international de Cannes.
Il est cinéaste, il a 47 ans, il est Nazaréen. De son nom, Elia Suleiman, cet artiste palestinien déjà célèbre, Cannes a encore une fois déroulé le tapis rouge pour lui.
Ses films, pour remonter un peu le cursus de l'homme, en bon Palestinien qui porte en lui le drame d'un peuple et la tragédie d'une terre extorquée, posent des problématiques et interrogent la conscience humaine sans forcément trouver de réponses.
Son premier long métrage : Chronique d'une disparition en 1996 a été remarqué dans nombre de festivals internationaux. Après quelques années, viendra le tour de la consécration, avec Intervention divine qui a remporté en 2002 à Cannes le prix du jury.
Cette année en 2009, Elia Suleiman est présent dans la compétition officielle avec The time that Remains ou encore Le temps qui reste. Encore une fois, ça se comprend, l'histoire du film met en scène la vie actuelle des Palestiniens, leur passé, leur quotidien, leurs aspirations aussi. Il reste que, et pour cette fois, la trame du film est une fresque historique inspirée d'une prospection autobiographique, selon les propos du réalisateur lui-même.
Encore une fois, Elia Suleiman est devant et derrière la caméra. Il a fait appel à des noms parmi les plus connus : nous avons nommé : Monica Bellucci, Danny Glover ou encore... Martin Scorsese.
L'histoire du film, une vaste interrogation sur la Palestine, se scinde en quatre épisodes : le premier relatera une histoire d'amour malheureuse de Fouad (père), vécue par un jeune homme, membre de la résistance palestinienne, au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948. Un second épisode racontera Nazareth dans les années soixante, quand l'artiste lui-même était enfant et la cité sévissait sous la loi martiale et contrôlée par un gouvernement militaire.
Le troisième épisode se présente comme des plus dramatiques dans la vie de Suleiman, puisque, suite à une dénonciation, il a été contraint de fuir le pays. Nazareth, sa ville natale, se confond avec son destin et connaît, elle aussi, de grands bouleversements.
Le dernier épisode est contemporain. Il décrit la ville sous le joug de l'occupation, elle apparaîtra aux yeux du cinéaste et sous son objectif comme elle l'est réellement, c'est-à-dire, un ghetto.


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