Jacques Attali lors du Symposium de la Biat Sur une initiative de la BIAT, l'Institut tunisien des Etudes supérieures (IHE), l'Association Tunisienne de Gouvernance (ATG), et l'intermédiaire en Bourse MA, un important symposium économique international a été organisé à Tunis, ce lundi 29 Janvier 2018, en présence de l'éminent économiste mondial Jacques Attali, et du Chef du gouvernement Youssef Chahed qui a présidé l'ouverture de ce symposium, et plus de 400 personnalités nationales dont des acteurs économiques et activistes de la société civile ainsi que des experts de la Finance. Lors de ce grand événement, de hauts responsables ont pris la parole, tels que Afif Chelbi, Président du Conseil des Analyses Economiques, Habib Karaouli, PDG de la Banque d'Affaires de Tunisie, Tahar Bayahi, PDG du groupe du Magasin Général, et de nombreuses personnalités politiques, des ambassadeurs et des acteurs économiques. Ce symposium a été une occasion pour échanger les divers points de vue entre Hommes politiques, des Banques d'affaires, et des Investisseurs étrangers.
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En prenant la parole, Jacques Attali a appelé les Tunisiens à mettre en place un PLAN qui sera appelé ‘TUNISIE 2030', visant à élaborer une vision globale d'une TUNISIE POSITIVE, selon lui. L'économiste français a également incité les Tunisiens à s'orienter vers le SUD, au CONTINENT AFRICAIN qui réalise actuellement une croissance de 6%, soulignant que le MAROC a déjà gagné d'importantes étapes dans ce sens, alors que la Tunisie est restée assez loi. Attali, a indiqué qu'il existe 4 facteurs essentiels qui peuvent aider la Tunisie à dépasser sa crise économique, dans le cas où l'Etat saurait en profiter, dont par exemple la ‘croissance démographique' qui pourrait être la base d'un nouveau modèle économique. Le second facteur est l'existence actuellement d'importantes ressources financières importantes dans le monde, dont la Tunisie pourrait en profiter si le gouvernement présente des opportunités de projets d'investissements importants. Pour ce qui est du troisième facture, l'économiste français a assuré que la Tunisie possède d'énormes capacités ‘de jeunes' qu'elle peut transformer en immenses énergies d'édification. Il a appelé entre-autres à la nécessité de réviser le rôle de l'Etat, considérant que le rôle de l'Etat en tant qu'acteur économique perturbe l'économie et l'initiative privée, appelant l'Etat à jouer son rôle principal en assurant la sécurité, la justice et l'éducation tout en supervisant l'économie à travers les lois et le contrôle.