L'ancien Chef de gouvernement et Président du parti Al Badil Ettounsi (l'Alternative tunisienne), Mehdi Jomaa, participe actuellement à la première conférence mondiale de haut niveau des dirigeants des instances antiterroristes des Nations Unies, qui a été ouverte par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et ce, en tant que Représentant des «Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'initiative du Club de Madrid pour l'Education au XXIe siècle». Lors de son intervention, Mehdi Jomaa a souligné l'importance du renforcement d'une action globale visant la prévention de l'extrémisme violent en engageant les jeunes et en évitant la mauvaise utilisation des nouvelles technologies et l'internet par les terroristes. Dans ce contexte, Jomaa a rencontré le secrétaire général de l'ONU António Guterres et de hauts responsables de l'organisation, entre autres M. Vladimir Voronkov, Secrétaire général adjoint du Bureau du contre-terrorisme, aux Nations Unies, Jo Bourne, Chef de l'Education, Division des programmes, UNICEF et certains représentants permanents du Canada, Norvège, Portugal, et Sri Lanka. Il a insisté sur l'importance de poursuivre le soutien à l'expérience tunisienne exceptionnelle à instaurer la première démocratie émergente dans la région, en appelant à l'appuyer économiquement et à travers les investissements, soulignant que la crise économique et sociale n'empêchera pas la poursuite du projet démocratique. Jomaa, a estimé qu'aujourd'hui l'une des solutions les plus importantes pour notre pays consiste à entamer des réformes majeures dans tous les secteurs, dont l'éducation et l'enseignement, tout en maintenant comme priorité la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Rappelons que le Président du parti Al Badil Ettounsi, a entamé, depuis la semaine dernière, une tournée auprès d'un certain nombre de pays dans le monde, où il a participé au Sommet de Copenhague sur la démocratie, et rencontré à l'occasion plusieurs dirigeants et personnalités, dont Joe Biden, ancien vice-président des Etats-Unis, Jose Maria Aznar, ancien Chef du gouvernement espagnol, Felipe Calderon, ancien président du Mexique, Stephen Harper, ancien premier ministre du Canada, et Anders Fogh Rasmussen, président du gouvernement du Danemark.